Jérôme Dauba : « On perd, mais de pas beaucoup… Ça se joue vraiment à des détails, à chaque match »

Faute d’avoir su gagner, et d’avoir même perdu, à domicile, contre Metz et puis contre Albi (2 à 1, à chaque fois), des équipes à leur portée, les Girondines sont aujourd’hui… dernières de D1. Les promues sont donc proches de la redescente en D2.

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Mais, avant de recevoir… Lyon, ce mercredi 3 mai, à Libourne, Jérôme Dauba explique croire encore au maintien. L’entraîneur de la jeune section féminine des Girondins, s’exprimant sur GOLD FM, n’est pas découragé, même avant de jouer l’ogre lyonnais.

« Il y a eu un questionnement sur ce qui n’avait pas fonctionné sur ces deux matches contre Metz et Albi, et après on a vite basculé sur la préparation du match de Lyon et des trois derniers matches qui suivront. Il a fallu laver un peu les têtes de toutes les joueuses, mais on est vite passé à autre chose, c’est ce qu’il y a de bien avec elles… On a évité de trop discuter sur les matches de Metz et puis d’Albi, parce qu’à chaque fois on ressassait des idées négatives, mais on a fait du ludique dans les entraînements et ça a permis de remobiliser un peu tout le monde. Car c’est dans ce sens-là que les joueuses d’expérience, des cadres, ont très vite su remobiliser tout le monde : Félicité Hamidouche, Delphine Chatelin. Il y a des filles ultra positives qui ont aidé le reste du groupe à vite retrouver le sourire, l’entrain.

On a aussi fait des matches amicaux, contre des équipes masculines, des U16, des U17, des U19 qui jouent en DH, pour rester dans la dynamique de compétition, avoir du rythme. On leur a marqué des buts, bien construits, et cela donne de la confiance. Après, lors des matches officiels, on sait que c’est un problème d’efficacité dans les zones de vérité, offensives comme défensives… On en a discuté, et c’est un ensemble. Mais c’est un mal récurrent. Tout le monde reconnait qu’on joue bien, les entraîneurs adverses sont unanimes, mais on manque d’efficacité dans les moments importants des matches. Nos adversaires ont des joueuses d’expérience, devant et derrière, qui savent quoi faire dans les moments importants, alors que nous… sur des petits détails, on se rate, et on le paye très cher, en ne basculant pas du bon côté.

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(…) Aujourd’hui, on est plus à regarder Saint-Étienne, premier non relégable, qui est 3 points devant nous, parce qu’elles n’ont pas un calendrier des plus favorable et puis qu’elles sont vraiment dans une spirale totalement négative. Alors, même si nous ne sommes pas vraiment dans une spirale positive, l’avantage qu’on a, c’est qu’on n’a pas eu de grosses déconvenues. Parce que prendre des défaites très sévères, c’est encore plus dur moralement, et, elles, elles viennent d’en prendre 8 contre Montpellier. Nous, on perd, mais de pas beaucoup… Ça se joue vraiment à des détails, à chaque match. Certes, on ne gagne pas, mais ce n’est pas non plus catastrophique dans le contenu ! Pour nous, le maintien, il va se jouer avec Saint-Étienne je pense. De notre côté, on va jouer face à Marseille, chez elles, et contre Juvisy, soit des équipes qui n’ont plus rien à jouer, et qui ont l’air d’être en roue libre. Et pourquoi ne pas aller faire un coup à Paris sur le tout dernier match si Paris ne joue plus rien ? Tout est jouable… Et quand on voit que Guingamp a fait 3-3 à Paris… On sait qu’on en est capables d’en faire autant, sur un match. On a vraiment des raisons d’être optimistes, on connait notre capacité à faire des grosses perf’ contre les grosses équipes, donc on est quand même assez optimistes parce qu’on sait déjà qu’on a cette capacité à hausser notre niveau de jeu contre les gros. Sur la phase aller, on a accroché Marseille, Juvisy, ou bien Montpellier. On en a discuté avec les joueuses. On sent qu’il y a un coup à faire contre Marseille et Juvisy. »