Jules Koundé compare Jocelyn Gourvennec, Gustavo Poyet et Paulo Sousa
Encore durant son entretien du soir avec @NandoChachalana, sur Instagram, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Jules Koundé, s’est exprimé sur trois entraîneurs qu’il a eus au FCGB, en pro : Jocelyn Gourvennec, qui l’a intégré au groupe pour les entraînements et l’a lancé juste avant d’être renvoyé, puis Gustavo Poyet et Paulo Sousa, qui l’ont installé dans le onze ; jusqu’à son départ à Séville l’an dernier. Pas de mot sur Ricardo Gomes cependant, mais aucune question sur le manager brésilien ne lui a été posée.
« Tous mes coaches m’ont apporté et ont joué des rôles différents. Quand je suis arrivé en pro, dans ma période entre la CFA et les pros, Jocelyn Gourvennec m’a marqué car il a été dur, mais cette exigence a aidé les jeunes. Après, Gustavo Poyet, j’ai adoré travailler avec lui, dans l’ambiance qu’il avait mise en place. J’aimais bien l’énergie et la joie qu’il apportait au groupe, puis je le trouvais trop marrant – mais là c’est perso -. Et avec lui, on a bien joué et obtenu des résultats, en finissant 6èmes, donc ce sont de bons souvenirs, car j’avais une bonne relation avec lui, il me faisait confiance.
(…) Paulo Sousa ? Il est exigeant, oui. Plus que Poyet ? Je pense que oui, même si les deux le sont. Après, avec Sousa, dans le jeu qu’il veut et la manière de jouer, il te fait progresser, car il est très minutieux sur des détails, et moi j’aime ça. Aussi, on dit que c’est Gus Poyet la ‘radio’ (son surnom ; NDLR), mais sur le banc on entend beaucoup Paulo Sousa (sourire) ! En tout cas, aux entraînements, sur les jeux, il est très exigeant et ce n’est pas rare qu’il coupe le jeu très fréquemment pour revenir sur un point très important à ses yeux mais qui a été mal fait. Il nous en demande beaucoup, mais je trouve ça bien. Après, on y adhère ou pas, mais moi j’aimais bien cette forme d’exigence imposée. Si je trouvais ses consignes claires ? Oui, et je pense que je n’étais pas le seul, mais il demande surtout beaucoup de choses et certains ont du mal à assimiler. Mais Sousa, comme Poyet, il nous demandait des choses claires, et on passait beaucoup de temps sur des détails, à la vidéo, pour qu’au bout d’un moment ces choses soient bien intégrées. Ce n’est pas comme si la consigne était balancée et qu’après tu devais te débrouiller avec. On travaillait beaucoup les choses, avec des exercices très précis, pour nous préparer à sa vision du jeu, à ce qu’il voulait produire, au fil du temps. Et à force, on était censé comprendre. Mais de mon point de vue, les consignes étaient claires. »
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