Jussiê parle de sa reconversion, de son rôle pour le club et du FCGB 19-20
Lui aussi sur les ondes d’ARL, dans ‘Top Girondins‘, l’ex attaquant brésilien du FCGB, Jussiê Ferreira Vieira (35 ans, 250 matches, 45 buts et une vingtaine de passes décisives en Marine et Blanc), a parlé de plusieurs sujets. Retranscriptions :
« Comment je vais ? Bien. Je suis toujours dans la région, j’ai basculé dans un autre monde, mais tout va bien. Parler de foot me fait plaisir, mais les matches de foot ne me manquent pas. Quand j’ai arrêté, j’ai basculé dans une autre passion : le vin. Aujourd’hui, en tant que chef d’une entreprise, ma vie est bien remplie, mais le foot reste une passion. Je suis toujours le foot et les Girondins, surtout, mais les matches ne me manquent pas. Un parallèle foot – vin ? Le vin français est excellent, et comme dans le foot il faut se remettre en question pour être au haut niveau. Finalement, c’est une ressemblance. Au-delà de la notoriété et de l’argent, le foot m’a donné des bases de remise en question ,que je garderai toute ma vie. »
« Mon rôle d’ambassadeur du club au Brésil ? Il est né d’une envie des Girondins de communiquer sur la marque dans le monde entier. Moi, j’étais resté à Bordeaux après ma carrière de joueur, mais j’avais un accès facile au Brésil, donc à partir de là on a décidé de faire ce partenariat. Au Brésil, Bordeaux est bien perçu, car les Girondins ont un historique de recrutement de joueurs brésiliens. Aussi, il y beaucoup de Brésiliens au PSG, surtout depuis que le Qatar est arrivé à sa tête, donc les Brésiliens s’intéressent de plus en plus à la Ligue 1, alors qu’avant c’était plus la Liga espagnol et le foot portugais. Mais Bordeaux est bien vu dans le pays brésilien du fait de son historique de recrutement de joueurs brésiliens. »
« Mon choix d’être devenu Français ? Il a tout d’abord été fait pour le club, par rapport aux extra-communautaires, pour libérer une place, mais c’était aussi un vrai choix de famille. On avait déjà une histoire avec ce pays, on aime la France et Bordeaux, car la région est superbe. En plus, j’ai fait Lens puis Bordeaux, dans ce sens… C’est pas mal. Si j’avais fait ces deux clubs dans le sens inverse, ça aurait été plus dur (rire) ! En tout cas, ma famille et moi, on est tombé amoureux de ce pays et de Bordeaux, alors on a tout fait pour s’intégrer et ça a été le cas. Alors avoir la nationalité française, pour nous, ça a été une vraie chance. »
« Le mach de Bordeaux, samedi, contre Metz (J5 de L1) ? Je le vois positivement. On a mal démarré, il y a beaucoup de changements dans la philosophie, le style de jeu, et ça ne se fait pas du jour au lendemain ; même si nous, les supporters, sommes exigeants et voulons des résultats rapidement. Mais on voit que ça change petit à petit, même si ce n’est pas encore le Bordeaux qu’on voudrait, qui attire les foules. Il n’y a encore eu que 4 matches pour 1 défaite, 2 matches nuls et 1 victoire ; mais on voit une progression et on espère que l’évolution sera encore positive contre Metz. Il faut que l’entraîneur pose plus ses bases, que les joueurs les saisissent et qu’il y ait de la régularité. Mon pronostic ? 2 à 0. Peu importe les buteurs. »