L. Crocis : « Ce record d’invincibilité (FCGB – OM) inhibe les Bordelais »
Actionnariat néfaste, enjeu de l’exploitation du stade compliqué, entraîneur qui ne (le) convainc pas… Le journaliste – et supporter des Girondins – Laurent Crocis (France Football) a été, ce vendredi, dans ‘Girondins Analyse‘ (radio RIG), assez pessimiste.
Pour lui, même le fait que le FCGB ait encore son invincibilité à domicile contre Marseille, en cours depuis 1977, est peut-être une chose gênante :
« Imaginez-vous être joueur des Girondins de Bordeaux en ce moment. Vous avez la pression et il y a une situation de tensions énormes entre les Ultramarines et la direction. Vos résultats sont en dents de scie, vous êtes éliminés des coupes nationales – à Brest et à Pau, contre une équipe de National qui vous mange dans l’envie et avait pourtant mis six titulaires au repos -, vous avez perdu 4 matches de suite. Et l’entraîneur, Paulo Sousa, qui n’a pas les joueurs pour son schéma, fait preuve de dogmatisme. C’est très bien qu’il ait un schéma, que ce soit novateur, mais il n’a juste pas les joueurs pour le mettre en place.
(…) Aussi, contre Marseille, dans un contexte particulier, Bordeaux n’a pas attaqué en seconde période et a reculé. Mais vous savez très bien que, par rapport à ce qu’avait dit Florian Brunet au Haillan la veille du match ; ‘N’entrez pas dans l’histoire pour de mauvaises raisons’ ; il y a un contexte. Après le match, notre confrère de ‘Sud Ouest’, Frédéric Laharie, avait tweeté pour dire : ‘Ce record d’invincibilité inhibe les Bordelais’. Mais oui ! Il aurait peut-être fallu perdre il y a 10-15 ans, quand Anthony Modeste avait égalisé à la 90ème minute. Mais là, imaginez-vous joueur des Girondins, devant 36 000 personnes, un contexte tendu, la visite des Ultras la veille du match, alors que vous sortez de quatre défaites et deux éliminations en coupes, face à un Marseille sur une bonne dynamique et avec de meilleurs joueurs, en qualité intrinsèque, que les Girondins de Bordeaux… Dans la tête des joueurs, à 0-0- à 10 minutes de la fin, je pense que ce n’est pas pareil. »
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