L’Équipe : « Il y a tentative d’approche des UB 87 pour un pacte de non-agression avec les Marseillais »
Le journal L’Équipe se fait écho des revendications des Ultramarines, lesquels veulent – comme ils l’ont déjà fait à Nantes et à Strasbourg, dans des conditions dantesques – braver un troisième arrêté préfectoral de suite en… allant au stade (le Vélodrome de Marseille en l’occurrence).
Pour L’Équipe, le journaliste Alban Traquet écrit ainsi que « Dans un communiqué qui a été publié le 7 févier, les Ultramarines, entrés en ‘résistance’ (selon leur expression), avaient déjà prévenu : ‘Nous avons choisi le camp de la désobéissance civile‘ disaient-ils, qualifiant les interdictions de déplacement de mesures ‘arbitraires, discriminatoires et liberticides' ».
Puis le journaliste du quotidien national sportif rajoute, pour parler spécifiquement du déplacement de dimanche à Marseille, que l’arrêté préfectoral l’interdisant à tous les supporters girondins sera « en toute logique, conforté par un autre arrêté, pris par le Ministère de l’Intérieur, qui étendra alors cette interdiction de déplacement sur… l’ensemble du territoire national ». En clair, les supporters bordelais pourraient donc être interpellés n’importe où et n’importe quand sur le territoire durant leur (tentative de) déplacement.
Si, malgré tous ces risques, pour l’association ‘Ultramarines’ comme pour eux, les Ultras du FCGB arrivent à Marseille, L’Équipe termine en disant qu’il y a « même eu une tentative d’approche des Ultramarines pour conclure un pacte de non-agression avec les groupes ultras marseillais, qui pourrait tenir avec certains mais pas avec d’autres« . C’est donc, vraiment, en missions commando que les Ultras partiront ce weekend ; faute de pouvoir dialoguer avec les instances…