L. Laslandes revient sur son arrivée au FCGB et son duo avec S. Wiltord
Durant son live Facebook de la semaine dernière, en plus du défenseur Niša Saveljić, le ‘maître de cérémonie’ des Girondins, Éric Dagrant, a pu discuter avec l’ancien attaquant des Marine et Blanc, Lilian Laslandes, qui lui a raconté ses très bons souvenirs de Bordeaux (mais aussi d’Auxerre, son club précédent, avec le mythique Guy Roux comme entraîneur, ou encore de Libourne).
Extraits des mots de Lilian, sur le FCGB de son époque :
« Signer aux Girondins, en 97, c’est pour moi l’apothéose, car c’est mon club de cœur. Je suis Médocain, de Pauillac, et après j’ai été à Mérignac, puis à Saint-Seurin-sur-l’Isle, à Auxerre et donc à Bordeaux. Guy Roux m’avait dit que si j’étais prêt à partir, que je le voulais, je le pouvais… Donc quand Rolland Courbis m’a contacté, Guy Roux m’a dit de ne pas m’inquiéter et de m’occuper de mes modalités à moi, que l’AJA négocierait ce qu’elle devait mais que c’était oui pour que je parte. Alors, quand on arrive dans un club, même son club de cœur, avec l’étiquette d’Auxerre ; club européen, champion de France 96, vainqueur de la Coupe de France ; c’est positif… Mais bon, il faut vite prouver. Et pour moi, heureusement, ça s’est bien passé ; dès le premier match…
(…) Le titre de champion 99 et ma réputation de joueur collectif et d’équipier modèle ? J’ai été éduqué comme ça, je suis humain. Après, durant ma carrière, certains ont pu me reprocher d’aller trop m’amuser avec mes amis après les matches, mais ça faisait partie de moi. J’aime la chaleur humaine – même des gens que je ne connais pas -, c’est comme ça, j’avais besoin de ça. Mais ensuite, je connaissais très bien mon corps, donc je dis à ces détracteurs qu’ils peuvent compter sur les doigts d’une seule main les fois où j’ai été blessé dans ma carrière – et je touche du bois pour la suite –. Aussi, vu mon état d’esprit, dans ma tête, je me disais toujours, direct, que je pouvais marquer malgré le risque mais aussi donner à Sylvain Wiltord pour qu’il marque tranquillement… Lui, cette année, il a pu soigner ses statistiques et terminer meilleur buteur, mais moi je suis meilleur passeur décisif, avec 12 passes, comme Ali Benarbia ! Et ma dernière passe, celle pour le titre, je la fais à Pascal Feindouno, à Paris… »
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