L. Obraniak : « Deux personnes (FL et AT) ont instauré un climat délétère »
Ce soir, sur RMC, l’ancien joueur offensif du FCGB, Ludovic Obraniak, a encore balancé sur la direction actuelle des Marine et Blanc, Messieurs Frédéric Longuépée (président directeur général) et Antony Thiodet (directeur de la billetterie et de la stratégie commerciale) en tête..
« Je ne suis resté que deux ans au club, mais on a tissé énormément de liens très forts, que j’ai gardés, avec des salariés du club. Et aujourd’hui, ce qu’il se passe, c’est que deux personnes proches de la mégalomanie ont instauré un climat délétère, font du harcèlement moral constant, ils ont des méthodes pour mettre la pression, et j’ai même entendu parler d’un cas de misogynie. Il y a Frédéric Longuépée qui soit est complice de tout ce qui se passe au club soit il n’est au courant de rien… Mais dans ce cas, il n’a rien à faire là. Ces choses n’auraient jamais échappé à un président, de n’importe quel club. Après, Antony Thiodet, c’est son bras armé. Un espèce de mégalomane, pseudo pro du marketing, du digital et truc. Mais lui, il est persuadé que tu peux remplir le stade, faire venir les gens et gagner de l’oseille sans le sportif. Si vous saviez le nombre de gens qui m’en ont parlé au club…
(…) Aussi, je vais vous donner une info. Pour un pro du marketing, c’est dur. En fait, le principal sponsor qui accompagne le club, sur la face du maillot des Girondins, ‘Bistro régent’, il a décidé de mettre entre parenthèses les paiements afin de faire face à la crise du Covid-19 et de se concentrer sur ses restaurants. Mais il voulait revenir investir quand ça irait mieux. Et il a reçu, quand même, une lettre d’avocat de la direction des Girondins de Bordeaux pour lui demander de payer ce qu’il devait. Dans son contrat, ‘Bistro Régent’ avait une clause dans son contrat pour, en cas de problèmes sanitaires, se retirer. Donc, la saison prochaine, Bordeaux commencera sans sponsor maillot. Pourtant, le mec (Marc Vanhove ; NDLR), il était là, il kiffait le club, il investissait une somme rondelette. Donc voilà… Pour des pros du marketing, cette histoire fait mal. »
Retranscription faite par nos soins