L. Obraniak : « Les retours que j’ai (sur FL) ne sont pas bienveillants »
Sur RMC, ce soir, l’ancien milieu offensif de Metz, Lille et des Girondins, Ludovic Obraniak, à présent consultant, a livré son regard sur les conflits entre GACP et King Street et entre KS/Frédéric Longuépée et les Ultramarines Bordeaux 87.
« Ah, maintenant on est loin du club familial avec le président bénévole (sourire) ! Moi, j’en veux aussi à M6 de ne pas avoir mieux travaillé le dossier, il fallait mieux creuser le profil de ce repreneur américain. GACP ne pouvait pas assumer seul l’intégralité de l’investissement et quand tu fais entrer deux coqs dans la même basse-cour, c’est très compliqué d’avoir une ambiance plus sereine de travail à l’intérieur du club. Après, on savait que les fonds venaient pour un projet et des intérêts économique et n’en avaient rien à faire du sportif, qu’ils étaient là pour faire de l’argent en capitalisant sur la marque et la hausse des droits télés, mais là une personne est pointée du doigt par les supporters – c’est normal – et elle cristallise tous les conflits. King Street, le fonds qui avait mis le plus d’argent mais n’agissait pas en laissant la main au départ, a voulu mettre son homme en place à l’intérieur. Alors, je ne le connais pas ce Frédéric Longuépée, mais les retours que j’ai des salariés, des supporters et même des joueurs ne sont pas sympathiques et bienveillants, loin de là. Et là, il y a une vrai bataille. Je ne sais pas quoi dire, mais c’est triste. Cet homme-là cristallise le mal-être.
Aujourd’hui, dans le foot, et c’est malheureux mais ça se résume à ça… Des gens arrivent de nulle part sans se soucier des valeurs, de l’histoire, de ceux qui se sacrifient comme les supporters pour venir au stade chaque semaine ; pour faire du business. Ils veulent améliorer la nourriture dans les loges et pensent qu’ils peuvent ainsi faire revenir du monde au stade. Mais non, ça ne marche pas comme ça… En tout cas, moi, ça m’attriste énormément tout ce qui se passe à Bordeaux en ce moment. »