La situation économique du FCGB peut-elle favoriser une vente du club ?
Si la Ligue de Football Professionnel serait de plus en plus proche d’obtenir un rachat des créances de transferts pour aider les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 à mieux faire face à la crise du Covid-19 au niveau économique (arrêt et fin des championnats, pas de droits TV ni de billetterie, baisses des salaires, mercato où il faudra surtout vendre), L’Équipe s’est quand même penchée sur les finances très mauvaises du FC Girondins de Bordeaux.
Le déficit des Marine et Blanc à la fin de cette saison sera, quoi qu’il arrive, énorme (certaines sources parlent de 30-35 ou 40M€, d’autres vont jusqu’à… plus de 60), et un spécialiste de la finance explique notamment que : « Le scénario qui peut se profiler en accéléré, c’est une vente du club. La motivation première de King Street, c’est un retour sur investissement. Or, aujourd’hui, il n’y en a pas et ils perdent même de l’argent ».
En interne, au sein du club aquitain, on se demande si l’actionnaire actuel, le fonds d’investissement américain King Street, est prêt à réinjecter de l’argent pour aider les Marine et Blanc. Et si oui (mais rien n’est moins sûr…), à quel point… Car c’est bien entendu KS, le seul propriétaire des Girondins, qui a les cartes en mains. Mais vu ce qu’indiquait le président du club, Frédéric Longuépée, dans son tout récent édito envoyé aux abonnés (« Le développement économique du club ne peut pas être uniquement dépendant des moyens mis par l’actionnaire »), il semble toujours que King Street ne veuille pas investir dans l’actif FCGB ; ou le moins possible. Même pour sa survie, encore plus que ces derniers mois, en période de crise générale ?