Laurent Guyot : « Si un joueur comme Dilane Bakwa décide de partir et faire un exploit… »

Impatient de jouer les Girondins de Fransergio, Laurent Guyot a évoqué les contextes d’engouement et de situations autour des équipes de différents niveaux.

Ces mêmes contextes qui peuvent galvaniser une équipe avec un public présent en nombre comme celui des Girondins et, de manière plus large, créer un environnement de situations autour d’un gros du Championnat, à savoir l’arbitrage :

« Bordeaux aura de nombreux atouts sur le terrain mais aussi en tribunes où ils ont une moyenne d’affluence très élevée ! Sur le terrain, un joueur comme Dilane Bakwa par exemple, s’il a décidé de prendre le ballon et de faire un exploit, c’est un peu difficile de l’en empêcher. Cette équipe se créé beaucoup d’occasions, créé du danger. Il y a cette polémique de l’arbitrage qui s’explique aussi parce qu’ils sont capables de se créer ces situations. […] Je m’attends à une domination bordelaise, de la pression sur notre but. On verra ce qu’il se passera. »

« Il n’y a pas que Annecy qui est avantagé ou désavantagé par les décisions arbitrales. On a été en haut de classement la saison dernière, on a eu des décisions favorables des fois aussi. Il y a des paramètres qui font que les gros ont des décisions plus favorables. Avantagé, désavantagé ce n’est pas le bon mot, ce sont des décisions plus favorables car ils créent un contexte qui apporte plus de doute. C’est toujours une question d’interprétation. Quand vous sifflez un penalty, vous trouverez toujours un bras, une jambe qui justifie cela sur l’image. C’est une évidence quand vous êtes dans le haut du tableau que les circonstances de match font qu’il y a beaucoup plus de décisions favorables que les équipes du bas de classement. Et je ne remets pas en cause l’honnêteté intellectuelle des arbitres. C’est comme ça. On est tous humain et il y a des environnements qui font que vous allez plus siffler penalty à un endroit qu’à un autre. »

Retranscription faite par nos soins