Le financement du Grand Stade critiqué

Même si le projet en cours de construction du futur grand stade des Girondins ne semble plus en mesure d’être stoppé et que les recours sont un à un déboutés, l’opposition continue d’user de ses droits pour bloquer le dossier.

Ainsi, même si son recours contre le système de PPP (Partenariat Public Privé) a été débouté, le conseiller municipal socialiste de la ville de Bordeaux Matthieu Rouveyre a fait appel devant la cour administrative et veut aller jusqu’au bout de la procédure, soit jusqu’au conseil d’Etat… Quitte à ralentir les choses.

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En effet, l’appel de Mr Rouveye empêche les banques de débloquer les 114 millions d’euros de prêt destinés à la réalisation de l’enceinte. Un choix assumé par le principal intéressé qui s’explique sur son blog et se montre certain de pouvoir arrêter le chantier :

« Nous ne sommes pas hostiles au Grand stade mais le financement public est inopportun. Il y a un moyen de sauver le Grand stade, il suffit que le groupe M6, actionnaire des Girondins de Bordeaux, se substitue à la puissance publique dans le financement de cet investissement. »

Malgré le « problème » indéniable que représente Rouveyre pour la bonne tenue des travaux et la livraison du stade en temps et en heure, la mairie de Bordeaux, qui aurait prévu un plan de secours en matière de financement, joue la sérénité, comme le prouvent ces propos recueillis en off par le quotidien régional Sud Ouest :

« La meilleure preuve est que les travaux ont commencé, le chantier est en cours et il n’est pas parti pour s’arrêter. Je vois mal comment des mastodontes comme Vinci et Fayat (constructeurs) pourraient se lancer à l’aveugle »

Article complet de Sud Ouest sur le sujet à lire ICI !