Le torchon brûle entre GACP et King Street, tensions en interne au FCGB
Expliqué déjà à plusieurs reprises (et ce par différents journalistes suivant l’actu des Girondins de Bordeaux de près), le sujet majeur des rapports entres les trois fonds d’investissement composant l’actionnariat américain du FCGB est encore mis en lumière, cette fois par 20 Minutes.
« Selon nos informations, les relations entre Joe DaGrosa (GACP) et les dirigeants de King Street (propriétaire du club à 86 %) sont extrêmement tendues. » écrit ainsi le journaliste Clément Carpentier.
En gros, DaGrosa demande plus d’argent à l’actionnaire majoritaire qui lui a laissé la gestion, mais cet actionnaire ne veut – déjà – plus en mettre. En revanche, KS et le président des Marine et Blanc, Frédéric Longuépée, qui a été placé par eux, souhaitent avoir un retour sur investissement « ultra-rapide » et attendent que le club… s’autofinance, comme JdG l’avait promis quand il est allé chercher King Street au moment de sa levée de fonds de l’été 2018. Ambiance…
De plus, et toujours selon 20 Minutes, c’est Fortress, le fonds prêteur que GACP doit rembourser après avoir racheté le FCGB à M6 grâce à eux, qui s’est porté garant sur l’option d’achat obligatoire (4M€) liée au prêt de Youssef Aït Bennasser par l’AS Monaco. C’est dire à quel point GACP n’a pas de liquidités…
Pour rappel, le club des Girondins de Bordeaux doit repasser devant le Direction Nationale du Contrôle de Gestion en fin d’année civile (procédure de suivi normale). Le gendarme financier du football français n’avait pas sanctionné le FCGB lors de son passage de l’intersaison mais l’avait mis en garde, l’obligeant à réduire son budget et à promettre de vendre pour bien plus qu’il n’allait acheter sur le marché estival des transferts. Ce qu’il a fait (7M€ d’achats, plus de 30M€ de ventes).