Les analyses de Benoît Costil avant PSG – FCGB (J 24 de Ligue 1)
Accompagnant le « coach » (en titre), Éric Bedouet, en salle de presse, le gardien de but et capitaine des Girondins de Bordeaux, Benoît Costil, a lui aussi répondu aux journalistes, jeudi, avant le Paris – Bordeaux de tout à l’heure, pour le compte de la 24ème journée de Ligue 1.
Voici une retranscription de ses propos majeurs :
« On est sur une série de défaites, lors de matches à l’extérieur – à cause des matches reportés – qui étaient importants, notamment une demi-finale de coupe. Vu qu’en championnat on est dans une dans une situation moyenne, la coupe était un objectif. On ne l’a plus. Mais maintenant, demander s’il y a le feu… On sait que nos prestations sont trop légères, qu’on est irréguliers, que la série est mauvaise, mais non il n’y a pas le feu. (…) Si on se parle entre nous ? Oui. Mais se parler c’est bien, et on le fait aussi quand ça va bien, sauf que… parler pour parler… il faut surtout jouer. Le plus important, pour nous, c’est de s’exprimer sur le terrain et rien d’autre. On sait qu’on n’est pas constants, car c’est notre problématique depuis longtemps, et on le paye toujours à un moment donné. Et là, à Paris ce sera dur et il faudra mettre beaucoup d’ingrédients, dès l’entame, au-delà du résultat qu’on va faire chez eux le plus important sera de montrer une belle image, de la détermination, un esprit d’équipe, de la solidarité. Aujourd’hui, même si on n’aborde aucun match pour le perdre, on sait qu’à Paris c’est dur, et pour tout le monde, donc on pense aussi à montrer des bonnes attitudes, avant de parler de résultats.
On se concentre sur nous, nos soucis, pour essayer de faire un gros match, sans penser à ce qui se passe dans les têtes des Parisiens avant leur match de Ligue des Champions contre Manchester et après leur défaite à Lyon et leur qualif’ difficile en Coupe de France. Ça ne nous regarde pas ça (sourire)… Même si on peut craindre qu’ils veuillent remettre les choses au clair. En tout cas, en Europe, on aura un petit côté supporters des autres clubs français, mais chaque chose en son temps… Samedi on sera leur adversaire, et vu le talent qu’ils ont peut-être que pour les accrocher il faut aussi être un peu dépendant d’eux, de comment ils abordent le match. Je crois qu’il n’y a pas de recette miracle, de toute façon. Est-ce qu’il fut bétonner ? Aller les chercher ? Je dirai les deux, mais d’abord bien défendre et laisser le moins d’espaces possibles entre nos lignes car eux vont s’y engouffrer facilement. Mais on devra aussi être offensifs, car si on ne fait que défendre ça rompra forcément à un moment, vu le talent qu’ils ont…
Eux, c’est un peu triste à dire pour vous (journalistes) ou pour le spectacle, mais s’ils ont envie de mettre un carton ils peuvent, même si ça peut quand même être rendu plus dur par l’adversaire. Ce qui est sûr, c’est que si nous on y va en petits garçons ça peut faire mal. Et on n’a pas envie de se faire trop mal non plus… On aura quand même le droit, même si c’est un peu chaud en ce moment de le dire (rire), de se bagarrer un peu, pour défendre notre club, d’être agressif dans le bon sens du terme. On ne cherche jamais à blesser, ou quoi, mais on ne joue pas pour Paris, donc on défendra nos couleurs, dans les règles, en mettant tout ce qu’il faut. Et vous, la presse, vous regarderez surtout nos attitudes, si on mouille le maillot comme dit la fameuse phrase, avant le contenu ; même si vous en parlerez aussi (sourire). C’est pour ça que je parle de ce match comme d’une rencontre où l’image qu’on va donner sera très importante. De notre côté, l’envie de bien faire, on l’a toujours avant les matches. Aucun joueur n’a ‘pas envie’. Mais des fois, ça ne se voit pas… Il y a aussi, même si on travaille, une part d’incertitudes à chaque match, des événements. Il faut en être conscients. Notre situation actuelle n’est pas agréable, perdre des matches, on n’aime pas, alors on essaye un peu de faire bouger les choses, surtout les joueurs plus âgés, afin que tout le monde fasse plus. »