Le fond d’investissement américain 1848 aurait encore 100M€ à trouver et des garanties à apporter à M6
Dans son édition de ce mardi, le journal L’Équipe, qui consacre l’une de ses trois Unes nationales au possible rachat de nos Girondins de Bordeaux par des investisseurs américains, confirme les informations données hier et avant-hier par différents médias (Sud Ouest, France, RMC). Mais le quotidien sportif précise que Nicolas de Tavernost, dirigeant d’M6, l’actionnaire du FCGB depuis avril 1999, n’a pas encore entériné les choses.
‘NdT’, qui ne vendra pas à n’importe qui ni pour n’importe quel prix (on parle de 70 millions d’euros), voudrait notamment que le ou les successeur(s) du grand groupe médiatique s’engage(nt) à maintenir, sur 5 ans, un budget au moins équivalent à celui actuel (65M€), pour que le club reste un minimum compétitif.
Par ailleurs, et toujours d’après L’Équipe, le fond d’investissement américain 1848 Capital Partners, basé à Miami, ne disposerait que de 5 à 10M€ de fonds propres pour ce dossier. Alors que Joseph DaGrosa, dirigeant de 1848, serait dans le tour de table, une centaine de millions d’euros serait recherchée pour valider l’opération avant la fin de la saison 2017-18 et enclencher vraiment la machine. Voilà qui accrédite donc la thèse d’un consortium de plusieurs investisseurs (qui serait mené par le fond d’investissement ?), et pas uniquement du fond d’investissement dont le nom est déjà sorti.
Enfin, mais là il ne s’agit pas vraiment d’une info ; plus d’une confirmation : en cédant le FCGB, M6 céderait aussi l’obligation légale de payer le ‘loyer’ annuel pour utiliser le ‘Matmut Atlantique’ (environ 3.85M€ jusqu’en 2045) afin de finir de financer cette enceinte. Laquelle n’appartient – rappelons-le – pas au club, mais bien à la collectivité bordelaise, et dont l’exploitation est assurée par la société SBA (pour Stade Bordeaux Atlantique), une filiale de Vinci et Fayat, les constructeurs.