Ludovic Obraniak : « Je me suis pris au jeu (des médias) »

Ce soir, l’ancien milieu offensif de Metz, Lille et Bordeaux, Ludovic Obraniak, était invité dans l’émission radio ‘Girondins Analyse’ (R.I.G). Fraîchement retraité des terrains, Ludo (33 ans) parle désormais de foot sur les antennes d’RMC (radio et télé), et il nous a expliqué comment cette rapide reconversion avait pu se faire :

« Ma présence sur RMC ? Ça peut être en semaine, ça dépend, mais c’est moins fréquent. Pour l’instant, j’y suis tous les vendredis et samedis soirs. Comment ça s’est fait ? Déjà, j’ai toujours aimé cette relation de proximité avec le milieu des médias, grâce à ma formation reçue au centre de formation du FC Metz, où on avait des cours de communication. Donc j’ai vite eu les codes et les clés pour bien m’exprimer et ça m’a suivi tout au long de ma carrière. Finalement, je me suis pris au jeu. RMC m’a contacté quand j’étais à Auxerre et que ça se passait moins bien, avec Pablo Correa. J’avais dit ok, vu qu’Auxerre n’est pas très loin de Paris, pour venir faire 2-3 piges dans ‘Le Vestiaire’. Donc c’est parti de là.

Cet été, ils voulaient qu’on continue, mais je ne savais pas si j’allais arrêter ma carrière de joueur, donc on avait convenu que je faisais ‘L’After’ les vendredis et samedis soirs, une émission où j’ai du temps de parole et de la liberté. Après ça, le temps est passé, je n’ai pas eu de challenge à la hauteur de mes ambitions pour continuer à jouer, donc j’ai arrêté ma carrière de footballeur il y a quelques semaines, alors avec RMC on envisage une fréquence avec plus d’intensité pour ma présence. Qu’est-ce que ça me fait de passer de l’autre côté et est-ce que j’ai un ‘code’ ? Non, je n’ai pas de code de conduite, mais comme je l’ai dit j’ai toujours aimé ce ‘jeu’ par rapport aux médias. Après, mon seul code c’est que j’essaye d’être le plus impartial possible, peu importe le club dont je parle ; même si forcément Lille, Bordeaux et Metz ont une place à part dans mon cœur ; et j’essaye d’être objectif, pragmatique, de m’exprimer sans préférence, comme un spectateur neutre. Ce n’est pas évident, mais j’essaye de le faire.

(…) Comme ça se passe avec tous les ex bordelais d’RMC ? C’est vrai qu’on est nombreux… Dans l’histoire des Girondins, il y a eu pas mal de consultants. En ce moment, et heureusement, les Girondins sont là dans l’actualité, donc on doit beaucoup parler d’eux, mais après ça dépend des résultats, et pas de nous les consultants, car ce n’est pas nous qui montons la trame des émissions. Même si des fois on peut faire des avis tranchés sur Bordeaux, si on veut. »