Michaël Ciani raconte son passage à LA et le personnage Zlatan Ibrahimovic

Pas encore officiellement retraité, mais pensant à son avenir s’il ne trouve toujours pas de dernier challenge comme joueur, Michaël Ciani, l’ancien défenseur central des Girondins, est revenu pour ‘Top Girondins‘ (ARL) sur sa dernière expérience, du côte de Los Angeles.

« C’était magnifique, une très bonne chose. J’ai vécu encore un changement de culture, mais je voulais cette fois quelque chose de différent après avoir déjà voyagé dans plusieurs pays. J’ai été assez chanceux, surtout en fin de carrière, quant aux villes où j’ai évolué. Los Angeles, ça a couronné le tout. J’ai passé un an et demi là-bas, dans une grosse franchise américaine, et j’ai adoré. Habiter à LA, ce n’est pas pareil que d’y être en vacances (sourire) !

Comment est Zlatan Ibrahimovic ? Je vais faire attention, car à chaque fois ce que je dis sur lui c’est repris et déformé ou sorti du contexte. Zlatan, oui, il s’apprécie beaucoup. J’avais eu une altercation avec lui lors de mon dernier match avec Bordeaux, avant d’aller à la Lazio, quand lui venait d’arriver à Paris. Mais c’était une altercation, comme il y en a beaucoup. Puis on s’et retrouvé quand il est venu au LA Galaxy. Avec lui, pas de surprise : il parle beaucoup de lui, il est sûr de lui et il en joue aussi beaucoup. Il sait très bien qu’à chaque fois qu’il fait une sortie les médias en parlent, donc il en fait des tonnes, se fait passer pour un roi, un dieu. En dehors du foot, c’est quelqu’un de très gentil, alors que sur le terrain c’est un gagnant, qui veut de la précision dans tout ce qu’il touche. Dès qu’il ne reçoit pas un ballon ou qu’il le reçoit mal… voilà. Il va mal te regarder. Donc ce n’est pas évident à gérer. En plus, il ne défend pas. Mais bon… Je pense que c’était un peu pareil pour Henry ou Drogba par exemple. Ils veulent de l’excellence. Mais bon, Zlatn, tu sais aussi quand tu joue avec lui que c’est grâce à lui que tu peux gagner. »