Otávio retrace ses deux ans à Bordeaux (doutes, progrès, soutien etc)
Encore un entretien donné à un média brésilien pour Otávio. Cette fois, c’est à TorcedorDeSofa que le milieu défensif auriverde des Girondins de Bordeaux (25 ans, sous contrat jusqu’en juin 2021) a parlé.
Alors qu’il serait dans la liste des joueurs ‘bankables’ aux yeux du FCGB cet été, le N°5 des Marine et Blanc a déjà dit qu’il voulait rester à Bordeaux, où il a déjà fait sa petite histoire, 2 ans après son recrutement (pour 5-7M€) en provenance de l’Atlético Paranaense. Récit du concerné :
« Cette dernière saison était une année de confirmation de tout ce que j’avais fait, j’ai aussi pu montrer pourquoi j’avais été embauché par les Girondins de Bordeaux. Malheureusement, les résultats ne sont pas venus. Nous avons eu des changements de propriétaires (le club a été racheté par un consortium américain), trois entraîneurs, un changement de philosophie et des évolutions sur le terrain, avec les transferts. Mais la prochaine saison sera bien plus sereine pour nous. (…) Quand je suis arrivé ici, la première chose que j’ai ressentie était l’intensité du jeu. C’est très rapide, ça surprend. Au Brésil, l’enchaînement des matches et des longs voyages est très fort et le football n’est pas aussi dynamique en raison de la fatigue, mais en France l’intensité est très élevée du premier au dernier match.
(…) Au départ, il y avait la question de savoir si j’étais le joueur idéal pour ce club, dans la période actuelle, et si je pouvais m’adapter. Bordeaux voulait compter sur moi, mais c’est comme si cela ne faisait aucune différence pour eux si je partais, donc j’étais frustré par certaines choses, quand je ne jouais pas, mais j’ai eu le sentiment que j’avais encore des choses à faire ici. Cela n’aurait pas été bien de rester six mois puis de partir. Mes agents ont compris ma volonté, alors que d’autres auraient fait n’importe quoi pour me faire partir. La sagesse de vouloir continuer a été une bénédiction parce que j’ai pu confirmer des progrès dans tout ce sur quoi je travaillais.
Malcom m’a beaucoup aidé, Jonathan Cafu et Matheus Pereira aussi, même Valentín Vada, bien qu’il soit Argentin, et Diego Rolán. Maintenant, c’est Pablo qui est comme mon frère. Il m’a beaucoup aidé dans mon adaptation, c’est un gars super professionnel ! Sa femme a également aidé la mienne, car c’était une période où les choses étaient difficiles pour nous. Et puis c’est en cette période d’adversité que je me suis rapproché de Dieu et que j’ai cherché à progresser dans tous les domaines de ma vie.
(…) La sélection ? Chaque athlète pense à ça, oui, mais bon on ne le planifie pas forcément. Mon objectif principal était déjà de me qualifier comme titulaire à Bordeaux, mais la prochaine saison me donnera une plus grande projection, et ensuite je pourrai commencer à penser à la sélection, ce qui est évidemment mon rêve. »