Philippe Fargeon : « Ce n’est pas un stage durant lequel on va travailler physiquement »
Dans Top Marine & Blanc (ARL), Frédéric Roux et Philippe Fargeon, tous deux invités de l’émission se sont confiés sur l’objectif du stage.
L’ancien gardien des Girondins confie notamment que changer les habitudes dans des situations compliquées, peut permettre de souder le groupe :
« Un stage, c’est fait pour resserrer les liens entre les joueurs et le staff, ça permet de ne pas se disperser, de se retrouver entre nous. Même si on est professionnel, il y a toujours des tentations extérieures. Quand on est en stage, on se retrouve dans un cadre professionnel et sportif, de ne penser qu’au foot et de préparer au mieux la prochaine rencontre. »
Pour l’ancien attaquant du FCGB, toute idée pour casser les habitudes d’un groupe ne parvenant pas à remporter ses matchs, peut être une bonne initiative :
« Quand on a l’habitude de ne pas arriver à gagner, de ne pas s’imposer, et que malgré les efforts fournis on n’arrive pas à faire de points, toutes les propositions qui changent un peu les habitudes, sont bonnes. Désormais, il faut que ça soit efficace. Je pense qu’ils ont aussi besoin de se retrouver parce que les résultats escomptés ne sont pas là et ça peut aussi être un moment sympa entre eux avant de partir pour fêter les fêtes. […] Dans ma carrière, j’ai bien sûr fait des stages d’avant-saison et il m’arrivait aussi de faire des mini-stages quand on jouait en Coupe d’Europe. On se retrouvait à Belin-Beliet dans les Landes, on partait le lundi et on restait jusqu’au mercredi. C’était tactique, technique. Ceux dont je parle, sont comme celui qui est en train se passer à Clairefontaine. Ce n’est pas un stage où l’on va travailler physiquement. On peut faire quelques réglages, certes, mais tout en jouant, de manière à pouvoir se rendre compte de la bonne ambiance, d’être tous ensemble et que ça serait bien de finir en faisant un bon match pour qu’on ait tous le sourire au moment de rentrer. »
Retranscription faite par nos soins