Les avis de Pierre Hurmic sur le FCGB, King Street, Longuépée et le stade
Sur TV 7 et France 3, le candidat écologiste à la mairie de Bordeaux, Pierre Hurmic, a abordé, comme son rival Nicolas Florian, actuel maire de la ville et candidat à le rester, le cas de l’avenir des Girondins de Bordeaux et de leur actionnaire, King Street, ainsi que du président Frédéric Longuépée.
Rappelant notamment les lettres qu’il avait envoyées aux Ultramarines et au club pour partager son inquiétude ainsi que sa méfiance dès le début envers le fonds d’investissement américain King Street et son ex associé GACP, Pierre Hurmic salue le rôle des supporters et se met dans leur camp pour dénoncer leur traitement et exprimer encore l’importance des Girondins dans la communauté locale et la ville bordelaise. Notant que la direction du club avait gagné… l’hostilité du public avec ses méthodes de communication et toutes ses actions coupant les Girondins de leur environnement, Hurmic veut que le maire de Bordeaux soit ferme pour indiquer à l’actionnaire l’intérêt de se séparer du président Frédéric Longuépée afin d’avoir un dirigeant à même d’apaiser les choses.
Hurmic insiste aussi sur son cheval de bataille depuis le départ, à savoir le sort du ‘Matmut Atlantique’ / stade René Gallice, pour qui il veut rompre le PPP (partenariat public privé) et vendre l’arène… au club :
« Qu’est-ce que je fais en premier si je suis élu maire le 28 juin ? Plusieurs mesures. (…) Je veux notamment, et immédiatement, un audit des finances de la ville, qui sera rendu public, pour qu’on puisse apprécier la sincérité du budget et avoir les informations sur tout. Je pense notamment au grand stade, un gaspillage flagrant – que j’ai suivi de près – de 200 millions d’euros contre lequel j’étais depuis le début. (…) Ce stade, je ne suis pas inconscient donc je ne veux ni le fermer ni le raser, mais je le vends ; sans hésiter. j’ai déjà commencé des démarches juridiques pour casser ce PPP qui ruine la ville. Je vous promets qu’on va arriver, et ça fera rentrer de l’argent, dont on aura besoin. Je pense que le club pourrait être intéressé par un rachat du stade, comme Joe DaGrosa me l’avait laissé entendre à l’époque, avant de partir de l’actionnariat. Je crois que King Street, ou d’autres, seront dans le même état d’esprit et que c’est bien qu’un club de foot professionnel possède son outil de travail. Donc je faciliterai cette tâche. »
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