Planus révèle qu’il aurait pu partir du FCGB et parle de ses ex équipiers
Sur ARL, dans ‘Top Girondins‘, ce soir, l’ex défenseur central de nos Girondins de Bordeaux, Marc Planus, a notamment répondu à deux questions. Une sur sa fidélité au FCGB (le seul club de sa carrière pro), qui aurait pu ne pas être car il a été proche de partir à certains moments. Et une autre sur ses anciens coéquipiers les plus marquants.
« En 13 ans en pro, oui, j’ai failli changer d’air 2-3 fois. Même si le PSG, à l’époque, n’était pas aussi grand que maintenant, il y a eu des discussions poussées. Paris, mes deux frères y vivent, et comme je suis passionné d’architecture et que Paris est aussi la capitale en la matière je voulais donc mêler mes deux passions. En plus, l’ambiance du Parc des Princes… Après, ça ne s’est pas fait et je ne le regrette pas. La deuxième fois où j’ai failli partir, pour un autre club français dont je ne dirai pas le nom, c’est quand Laurent blanc est arrivé. Laurent Blanc, c’était une de mes idoles, alors même si je m’étais engagé avec cet autre club, lui m’a dit – à peine une heure après son arrivée – qu’il me voulait dans son projet, pour la colonne vertébrale de son équipe. Avant lui, avec Ricardo, on était arrivé au bout, mais là, vu le projet, je ne pouvais pas dire non. En plus, avec Jean-Pierre Bernès, nous avions le même agent. Donc voilà. Ce sont les deux fois où j’aurais pu jouer ailleurs. Après ça, je n’aurais pas pu finir ma carrière dans un autre club en France. Je n’en avais pas envie, surtout après avoir arrêté de la bonne manière dont j’ai arrêté.
Le joueur le plus fort avec lequel j’ai évolué ? Pedro Pauleta. Après, Pedro, il avait aussi une personnalité attachante, c’est un homme adorable, et c’était un grand pro, qui aidait les jeunes. Dommage que je n’ai joué qu’un an avec lui. J’adorais aussi beaucoup Christophe Dugarry, qui m’a soutenu à mes débuts car il savait que j’étais Bordelais. Ensuite, il y a eu Yoann Gourcuff, mais là la différence c’est qu’il était plus jeune que moi, donc je ne le voyais plus avec des yeux d’enfants. Mais la chance que j’ai eue, à Bordeaux, c’est que pendant 8-10 ans, j’ai joué avec des supers joueurs et des bons mecs, dès mes débuts : Ulrich Ramé, David Jemmali… Comme je l’ai dit, Bordeaux c’était une seconde famille. Ce sont de très bons souvenirs. Mais, pour revenir à la question sur le plus talentueux, je vais dire Pedro et Yoann. Je donne aussi une mention spéciale à Marouane Chamakh, car lui c’était ma locomotive mentale. Je me disais, en le voyant s’arracher devant, que c’était impossible pour nous de ne pas en faire autant. »