R. Maulun : « J’étais conscient de mes qualités, j’ai continué le travail »

Milieu de terrain offensif du SC Cambuur Leeuwarden (D2 néerlandaise), l’ancien espoir des Girondins, Robin Maulun, formé à Bordeaux, revient, pour le compte Instagram de ‘L’Académie Seconde Chance‘, sur son parcours personnel :

« Pour moi, tout avait bien commencé. J’ai fait toute ma formation aux Girondins, j’étais tout le temps surclassé, donc ça s’est bien passé, puis les équipes de France de jeunes, et même jusqu’en pro. Mais après, au moment d’avoir le contrat pro, j’ai eu des pépins physiques et ça ne s’est pas très bien passé. Je me suis retrouvé en CFA, à Trélissac, où je suis resté un an. Il est vrai que j’ai vécu comme un échec de ne pas signer pro aux Girondins, mais j’ai su rebondir et je me retrouve aujourd’hui professionnel à Cambuur. C’est en grande partie parce que pense que je n’ai pas lâché dans ma tête. Quand j’étais à Trélissac, je me suis dit que les efforts allaient payer.

J’étais conscient de mes qualités, j’étais sûr que ça ne pouvait pas s’arrêter là, donc j’ai continué à travailler de mon côté, et j’ai continué à garder confiance. Et quand j’ai eu la chance de faire un essai à Cambuur, tout s’est bien passé pour moi. J’ai eu la chance d’y signer mon premier contrat professionnel, puis la première année c’était vraiment une découverte du monde professionnel. Ça s’est plutôt bien passé, j’ai fait une grosse saison en marquant huit buts et en faisant huit passes décisives. On a perdu en demi-finale de play-offs, mais ça reste un bilan positif sur la première saison. Sur cette deuxième saison, on se retrouve avec une grosse équipe et depuis le mois de septembre on est premiers. Je joue à tous les matches, donc c’est positif et je suis plutôt content. Mon objectif personnel avec Cambuur c’est d’accéder à la première division. J’espère aller le plus haut possible, aller dans les grands clubs aux Pays-Bas et en Europe. J’ai un style de jeu qui correspond à la Hollande, mais aussi à l’Espagne, ou pourquoi pas à l’Angleterre, on ne sait jamais. »

Retranscription faite par nos soins