Réactions des coaches et des dirigeants

A l’issue du Bordeaux – Valenciennes mouvementé d’hier après midi (2-1), Francis Gillot, Ariel Jacobs, Jean-Louis Triaud et Jean-Raymond Legrand, les présidents et entraîneurs du FCGB et du VAFC ont livré leurs analyses :

Francis Gillot : «Nous n’avons pas de marge. Une douzaine d’équipes se tiennent sur 4-5 points. Tous les matches se jouent donc à un détail. Nous avons fait les efforts qu’il fallait. C’est une satisfaction car en face on avait une équipe qui vendait chèrement sa peau. Nous avons été moyen techniquement en 1ère mi temps. En deuxième on démarre mal et on se prend un but. C’est une première révolte. Le tournant du match est l’arrêt du pénalty par Cédric Carrasso. Il est très important dans l’équipe et il tient son rôle dans les vestiaires. Valenciennes a montré un visage intéressant et cette équipe n’est pas à sa place. On avait un début de saison compliqué et on a pris du retard. Mais deux mois après, tout le monde a oublié qu’on avait joué Paris et Monaco. C’est bien d’avoir comblé le retard mais un nouveau championnat va commencer en janvier. Le classement peut vite bouger. Il faut continuer à gagner les matches. Cela peut vite changer. On savoure mais on sait que c’est encore précaire. Lille gagne tout le temps 1-0 et sont 3ème. Il faut de la réussite dans le football. Nous l’avons aussi aujourd’hui et nous nous donnons les moyens de bien faire. Théo Pellenard a su appréhender l’événement. Je suis content de ce qu’il a fait car ce n’est pas évident. Il a la tête sur les épaules et j’espère qu’il va la garder.»

Ariel Jacobs : «C’est une énorme déception. Nous avons des raisons d’être déçu quand on voit ce qu’on a montré. Le message de chercher la profondeur donné à la mi-temps a payé mais des faits de matches ont fait pencher la balance en faveur de l’adversaire. On a de quoi nourrir des regrets. La réussite sourit plus à une équipe dans le haut du classement. Lorsqu’on voit les peines que nous avons à nous créer des occasions de but, on paie cash de ne pas les mettre au fond. Même si l’adversaire a plus de qualités individuelles, nous devons retenir la volonté de se battre et de donner jusqu’au bout. Il nous manque ce petit quelque chose qui peut faire la différence. La seule solution et de retenir que nous avons des qualités et que nous pouvons nous en sortir. La déception fait partie du football et de la vie et il faut recommencer à zéro.»

Jean-Louis Triaud : «En première mi-temps nous avons eu la possession de la balle mais nous n’avons pas marqué. Nous avons joué très haut et nous avons souffert. Il y a quelque mois nous n’aurions sans doute pas fait ce résultat-là. Je retiens la volonté, l’abnégation et les trois points ce soir. Il faut savoir gagner ce genre de match. Toutes les équipes sont dans un mouchoir de poche de la 4ème à la 10ème . Sur un match on peut perdre ou gagner plusieurs places.»

Jean Raymond Legrand : «Nous méritions de prendre un point ce soir. Le penalty obtenu par Bordeaux est litigieux. Je suis en colère nous avons vu une équipe de Valenciennes capable de faire de très belle choses et de se révolter. Si tous les faits de jeu sont contre nous cela va être compliqué. Nous avons 5 points de retard mais je suis convaincu que si nous continuons à jouer comme lors de la seconde mi-temps nous avons des chances de rester en Ligue 1.»