Rio Mavuba : « Les Girondins font partie de mon évolution, de ma vie, je ne peux pas l’oublier »
Pour Sud Ouest, le néo retraité des terrains professionnels, Rio Mavuba, retrace sa carrière, en direct de la rédaction du quotidien régional, aux côtés de Lawrence Leenhardt, la journaliste qui avait écrit le premier article sur lui, en 2003. Revoyant, avec elle, des photos de lui au fil de ses années sur les terrains, l’ex milieu défensif de Bordeaux, de Lille et des Bleus (13 capes en EdF A) – qui va terminer en amateur, à Mérignac et déjà commencer sa reconversion dans les médias – se souvient même de plusieurs anecdotes liées à des photographies précises.
« Au mois, grâce aux photos, je vois que j’ai un peu évolué. Mon 1er but ? Oui, je m’en rappelle, une frappe de loin à Montpellier, j’étais un peu excentré côté droit, je frappe, le gardien la touche – Rudy Riou je crois – mais elle rentre dans les filets… Et là, je suis (rire)… D’ailleurs, je sais même pas ce qui m’arrive ce jour-là, car après je n’osais plus frapper. A l’époque, je savais pas, je devais même croire que j’allais plus marquer (rire). Mais non : 1er match, 1er but et mon seul but aux Girondins. Au moins, ça c’était fait.
Les Girondins, j’y suis arrivé à 8 ans, d’abord à l’école de foot, mais je n’ai intégré le centre de formation qu’à 14-15 ans, avec Guy Dubois comme intendant. Donc oui, bien sûr que les Girondins font partie de mon évolution, de ma vie, je ne peux pas l’oublier cette époque. Franchement, c’était si beau de pouvoir vivre cette aventure avec mes potes du centre de formation. Pour mes débuts, je dois beaucoup à Michel Pavon car quand il est revenu, après une blessure en Espagne, il s’est entraîné avec nous, en U19 je crois, et après, quand il est revenu, en entraîneur, il a tout de suite demandé : ‘Il est où le petit noir, là ?’. C’est comme ça qu’il m’a intégré dans le groupe pro. Puis j’ai appris sur le tas, sans être préparé comme le sont les joueurs de maintenant. »
A voir et écouter en intégralité ci-dessous :