Riolo : « Au stade, FL a voulu un salon dans le salon et une boîte de nuit »
Lors de son long récit, cette semaine sur RMC, dans ‘L’After Foot‘, à propos de comment le président directeur général des Girondins de Bordeaux, Frédéric Longuépée, avait « réussi l’exploit de se couper de tout le monde », le journaliste Daniel Riolo a révélé quelques petites anecdotes croustillantes :
« Parmi les petites anecdotes – qui ne sont pas forcément très graves en soi, à l’inverse de certaines autour de son N°2, Antony Thiodet – faisant que Longuépée s’est coupé de tout le monde, il y a cette idée qu’il a eue de vouloir, au stade, faire un ‘salon dans le salon’, afin de couper la direction des partenaires, alors qu’à Bordeaux la tradition était la rencontre, la proximité. Mais lui, il est arrivé pour installer quelque chose de très parisien – où, c’est vrai, quand il dirigeait tout le commercial au PSG, on disait de lui qu’il travaillait ‘bien’ ; mais là ce n’est pas la même chose -, quelque chose de plus élitiste. Comme la ‘corbeille’ au Parc des Princes. Il n’est pas rentré dans Bordeaux en fait, dans la culture, la ville, la mentalité, les traditions locales. Au club, la convivialité a disparu. Mais ils ont voulu récupérer ça, avec cette formidable idée de la boîte de nuit dans le stade : ‘Le Vestiaire‘, réservé pour les VIP et les joueurs, dont vous avez sans doute entendu parler. Sauf que, cette idée grotesque a coûté beaucoup d’argent, car Bordeaux a joué beaucoup de matches en journée ; donc la boîte de nuit à 17 ou 19 heures… Voilà. C’est moyen. »
Comme Riolo le dit quelques instants plus tard, pour commenter le fait que des nouveaux salariés venus ‘grâce’ à Longuépée soient supporters affichés du Paris Saint-Germain, « ça fait désordre ».
Retranscription faite par nos soins