Romain Manci : « Le club ne fait plus grand-chose pour créer une culture »
Voir Pedro Miguel Pauleta revenir à Bordeaux, hier, en tant qu’ambassadeur du Paris Saint-Germain, avec donc le survêtement du PSG sur les épaules, cela a ému l’ancien buteur portugais des Marine et Blanc et des Rouge et Bleu. Mais ça n’a pas fait plaisir aux supporters des Girondins. D’autant plus que Pauleta s’est rendu à la ‘PSG Academy’ de… Mérignac, pour rencontrer les jeunes de l’Urban Soccer girondin, dans le cadre de l’extension à Bordeaux du partenariat déjà implanté en France (12 villes d’Île-de-France + Angers, Toulouse, Clermont, Grenoble, Montpellier ou encore Srasbourg) entre le PSG et US pour faire vivre la PSG Academy.
Sur le net, beaucoup de fans bordelais en veulent à l’enseigne Urban Soccer et à son antenne de Mérignac, mais d’après 20 Minutes « l’Urban Soccer de Mérignac avait sollicité les Girondins avant de se tourner vers le PSG ». Cela inspire donc la réflexion suivante à Romain Manci, un des leaders des Ultramarines :
« Moi ce qui me choque là-dedans, c’est pourquoi les Girondins ne le font pas ? Le Paris S-G profite du terrain abandonné par le club car c’est comme ça qu’on développe un sentiment d’appartenance à une équipe dès le plus jeune âge. Le club, il ne fait plus grand-chose pour créer une culture autour des Girondins. Regardez, il n’y a même pas un bar partenaire du club en ville et les vitrines des commerces s’affichent aux couleurs des adversaires. »
Ainsi, malgré leur nouveau plan RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) pour se (ré)insérer dans le monde économique et associatif local ainsi que leurs rêves de devenir une « marque » internationale, les Girondins de Bordeaux devraient déjà se recentrer sur le lien local avec les clubs de football de la région. Pour l’instant, « l’académie » du FCGB c’est quasi uniquement son centre de formation du Haillan, nouvellement rénové (fin de l’ère M6) et piloté par l’une des recrues internes de GACP, Souleymane Cissé, en complément de la direction de Patrick Battiston.
Le chantier est là, énorme. Un de plus.