Romain Molina : « On pourrait faire une série Netflix en mode gangsters »
Très inquiet pour le présent et l’avenir de pas mal de clubs en France, dont nos chers Girondins de Bordeaux ; sur lesquels il parle depuis longtemps pour dénoncer sans filtres certains des agissements assez limites faits à la tête du club et avec de bien mauvaises intentions ; le journaliste indépendant et auteur de livres sur le football qu’est Romain Molina en a remis encore une couche ce weekend, dans un Live sur Youtube :
« Le problème, ce n’est pas le foot, c’est l’être humain. Parfois, j’en ai marre du foot – et je ne vais plus faire longtemps dessus sinon je termine dépressif -. Quand je vois certains clubs… Avant de travailler sur ce milieu, j’entendais des trucs, mais en fait je comprends… En France – et ça devient la norme -, t’as des présidents de clubs qui ne pensent qu’à prendre dans la caisse, à s’enrichir sur les transferts en faisant du business, à leur image, aux dîners mondains et à baiser des putes aussi ; car c’est un baisodrome géant ! Le foot et faire gagner le club, ça ne les intéresse pas. Sur Niort, j’ai 20 sources à peu près. Les joueurs prennent les dirigeants pour des guignols, mais ils en sont !
(…) Je parle avec des dirigeants de clubs – des plutôt sains, comme Strasbourg, Montpellier, Reims, Lyon et Angers – qui me disent tous avoir honte du football français après les réunions qu’ils font, sur l’application Zoom. (…) On parle du Sud et du football corse, et à raison car Bastia a été le club le plus volé et violé de l’histoire du foot français, mais en ce moment il faut parler de l’Ouest ; et de Saint-Étienne aussi… Entre mes grands amis de Niort (sic), Guingamp où c’est aussi folklorique, Lorient, Cholet, Angers époque Pickeu, Rennes époque Létang, Nantes avec Kita, Bordeaux… Mais vous ne vous rendez pas compte à quel point c’est de la guignolerie ! On pourrait faire un film ou une série Netflix en mode gangsters. Aux Girondins, ceux qui ont repris le club à l’époque ont tapé dans la caisse et fait un trou de je ne sais pas combien de dizaines de millions… Sur ma fameuse échelle de Kita – entouré par que des mecs borderlines d’ailleurs -, c’est pas mal. «
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