Rool et Jurietti, durs sur le terrain, doux dans la vie

Si vous lisez régulièrement le site de France Football, vous n’êtes pas sans connaître la rubrique du « joueur masqué », ce joueur de Ligue 1 qui tient, anonymement, une chronique pour « FF » et donne ses vérités, vu de l’intérieur, sur le monde du football. Ce coup-ci, il nous parle des clichés sur les footballeurs, et cite notamment les anciens latéraux bordelais Cyril Rool et Franck Jurietti comme des exemples de « bonnes surprises » : joueurs insupportables (à affronter), mais hommes adorables à fréquenter en dehors.

« Il y a beaucoup de joueurs très sympas en Ligue 1. Mais bon, pour le savoir, il faut bien différencier le joueur et l’homme. Généralement, on s’entend bien avec les mecs que l’on a déjà côtoyés en club, mais ce n’est pas tout le temps vrai. J’ai côtoyé des enfoirés de première et maintenant, quand je les croise, je ne me force pas à être sympa avec eux. Il y a des gars hyper casse-couilles sur le terrain, vraiment très chiants. Si tu ne juges les mecs que là-dessus, tu ne vas forcément pas les apprécier. Mais je vais donner un exemple concret : Cyril Rool. Sur le terrain, il était insupportable, très chiant, violent. En revanche, quand je l’ai connu en dehors, j’ai découvert un mec super gentil. Un gars très chouette, intelligent… Tu te dis « C’est pas possible, ça ne peut pas être lui ! ». C’est un homme exceptionnel alors que je le prenais pour un tueur ! Pareil pour Franck Jurietti. Je me suis embrouillé plein de fois avec ce gars, je ne l’aimais pas. Et le jour où j’ai bien pris le temps de discuter avec lui en dehors des terrains, j’ai découvert une vraie poupée ! Le gars est trop gentil et il s’intéresse à plein de trucs. Ce genre de situations, ça arrive souvent dans le Championnat de France. Tu te fais la plupart du temps des fausses idées sur les mecs lorsque tu joues contre eux.

Bon, il n’empêche qu’il y a vraiment des cons, hein. Des vrais cons. Comme on dit dans le monde du foot : des putes. Il y en a, ils peuvent te pourrir la vie d’un club. Ils essayent sans cesse de cracher leur venin sur les uns et les autres, sur l’entraîneur… Il y a plein de joueurs qui ne jouent pas trop et qui sont comme ça, qui font tout pour foutre la merde en interne. J’en ai connu tellement… »