Saivet : « S’il y a une prolongation… »

Dans une interview qu’il accorde à  So Foot, Henri Saivet tente d’expliquer les lacunes offensives des Girondins et de se motiver pour la fin de saison tout en restant évasif sur son avenir :
 
 
 
« Â« On est à notre place aujourd’hui, dans le ventre mou du championnat », a déclaré votre coach. N’est-ce pas un échec au regard de l’effectif du club ? 
 
C’est sûr qu’on peut faire mieux, mais à l’heure actuelle, avec la qualité du jeu qu’on propose et le peu de buts qu’on marque, on est certainement à notre place. Dans trois ou quatre matchs, on verra où on sera, mais si on continue à jouer comme ça, c’est sûr qu’on ne remontera pas. Par contre, si on commence à marquer des buts, là, on pourra viser une place plus honorable. 
 
Les problèmes offensifs de l’équipe sont encore plus criants depuis le départ de Yoan Gouffran. Comment les joueurs ont-ils vécu ce transfert ? 
 
C’est vrai qu’on s’appuyait beaucoup sur sa vitesse et sa capacité à prendre la profondeur. Y a également Jussiê qui est parti et, même si Yoan était le meilleur buteur, le départ de Jussiê nous a également affaiblis. Perdre deux joueurs de qualité, ça a été un coup dur et on n’a pas vraiment réussi à les remplacer. 
 
À titre personnel, c’est votre saison la plus aboutie. Comment jugez-vous vos performances lors de cet exercice ? 
 
Le bilan, je le ferai à la fin de la saison. Il reste encore sept matchs de championnat et il faut que je sois plus décisif. Je veux vraiment aider l’équipe et passer un palier pour devenir un élément important des Girondins. Un milieu offensif est jugé par les buts qu’il marque ou qu’il offre, donc je veux vraiment améliorer cet aspect de mon jeu. 
 
À 22 ans et à un an du terme de votre contrat, vous êtes à un tournant de votre carrière. Avez-vous des envies d’ailleurs ? 
 
Parfois j’y pense, parfois non. Je me concentre vraiment sur la fin de saison. S’il y a une prolongation de contrat, on en discutera avec le club. J’ai toujours été réglo avec eux et inversement, donc il n’y a pas de raison de se préoccuper de ça pour l’instant. »