Sarah Cambot et son coach n’ont pas digéré l’arbitrage de FCGB – Soyaux
Ancienne attaquante des Girondin(e)s de Bordeaux, Sarah Cambot, qui a (pour la troisième fois de suite) marqué contre les FCGB Girls avec Soyaux lors du précédent match ; gagné 4 à 1 par Bordeaux ; a reparlé de ce duel d’il y a deux semaines. Comme son coach, Sébastien Joseph, présent avec elle en conf’ de presse, Sarah Cambot demeure toujours amère que Bordeaux n’ait pas été réduit à 10 alors que la gardienne de Soyaux, Romane Munich, a été blessée dans un choc avec une Girondine…
« Je n’ai pas très envie de m’exprimer sur ça, car je vais peut-être aller un peu loin… Mais je trouve que l’arbitrage… Même si, ok, l’arbitre centrale n’a pas vu le geste, pas de soucis ; mais on a une arbitre de touche qui est, normalement, sur la lecture du jeu, et elle aussi est passive, ne voit rien de choquant là-dessus. On lui dit, nous, sur le terrain, que notre gardienne doit quand même être évacuée sur civière et qu’il faut sanctionner, mais là non : rien. On nous dit que ce n’est pas intentionnel… J’ai revu les images et, oui, je ne pense pas que la Bordelaise veuille faire mal à Romane, j’en suis même presque sûre, mais vu comment elle est sortie… L’arbitre a les mêmes yeux que nous, elle voit ça et elle doit sanctionner : au moins quelque chose, un rouge ou un jaune, mais là rien n’est sorti ; comme si c’était normal qu’on décide de remplacer notre gardienne après un gros choc. Je trouve qu’il y a un décalage entre ce qu’il se passe réellement et le fait de ne pas agir pour le corps arbitral complet.
Après ça, nous, on ne s’est pas démobilisées, non. Enfin, ce n’est pas ce que j’ai ressenti sur le terrain, car au contraire on s’était dit qu’il fallait faire quelque chose pour Romane et pour Cassandra (Moinet), qui entrait, afin de l’aider. Mais bon, les arrêts de jeu ont duré longtemps… On a essayé de rester dans le match, mais on a eu un dernier quart d’heure très compliqué, où on craque. Je ne saurais même pas vous expliquer pourquoi. On prend trois buts alors que pendant 75 minutes on n’en prend qu’un. Et on n’est pas plus mises en danger que ça, donc c’est très frustrant et ça nous coûte cher, parce que 4-1 je l’ai encore un peu en travers de la gorge et je ne pense pas que çe soit mérité non plus. Après, elles ont été efficaces, les occasions elles les ont mises, on ne peut pas leur enlever ça. Maintenant, ouais, voilà ; le fait de jeu à la 55ème minute il nous fait mal. Sur le moment, les Bordelaises ne se sont peut-être pas dit que ça allait être plus facile, mais… Quand notre deuxième gardienne rentre, leur coach a dit ‘Ça va leur mettre un coup dans la tête’. Donc il a quand même bien appuyé, lui, sur le côté mental, et ça les a peut-être boostées je pense. Mais je ne sais pas… »
Ce weekend, pour la 9ème journée de la Division 1, les Charentaises (6èmes sur 12, 10 points) jouent contre Reims (9èmes, 7 points).