Sertic : « Ma prolongation, ça va le faire »

Dans un entretien qu’il accorde au journal 20 Minutes, le milieu de terrain des Girondins Grégory Sertic (24 ans) revient sur le nouveau rôle qui l’attend, sans doute, en l’absence de Jaroslav Plasil, sur la possibilité de voir Gillot lui remettre le brassard et sur sa prolongation de contrat à venir. Le N°26 du FCGB est actuellement sous contrat jusqu’ne juin 2014 avec le club au scapulaire :

Quelle analyse faîtes-vous de ce premier mois de compétition ?

« Sur les premiers matchs, on a essayé de produire du jeu. Certes, les résultats ne sont pas là mais il ne faut pas s’alarmer. Surtout, il ne faut pas se laisser aller. Après, à Saint-Étienne, on s’est fait manger dans les duels. Ils ont commencé mieux que nous et c’était dur. Mais même en étant moyens, on marque et on ne perd que d’un but. Ce n’est peut-être que le début de la saison mais il faut vite réagir. »

Le départ du capitaine, Jaroslav Plasil est-il inquiétant pour l’avenir ?

« C’est sûr que ce n’est jamais bon de perdre son capitaine le dernier jour d’un mercato. On perd quelqu’un d’important dans le groupe, un grand joueur. Je lui souhaite bonne chance à mon «petit capitaine !» Après, ça laisse aussi la place aux plus jeunes. Mais si on perd en plus des joueurs importants comme Henri [Saivet] ou Ludo [Obraniak], là, ça serait embêtant. »

Avec son départ, vous allez devoir davantage vous affirmez et prendre sa succession…

« Il jouait plus haut que moi donc je ne sais pas si je vais avoir le même rôle. Ce serait bien, moi j’aimerais bien mais c’est le coach qui décide. Ce sera peut-être à moi de remplacer Jaro dans l’organisation du jeu. Il faudrait que j’aies un rôle plus important dans le groupe. »

Le capitanat, que vous avez déjà eu la saison dernière, vous y pensez ?

« Cédric est le second donc logiquement, c’est lui qui devrait être notre capitaine. Après, si on me le propose, je suis preneur… »

La prolongation de votre contrat, qui s’achève en juin 2014, tarde à venir…

« Ça avance, ça va s’arranger. Je serai bien bordelais pour un moment encore. Je n’ai pas envie de partir. C’est une simple renégociation de contrat, il faut régler les détails. Ça va le faire. »