Slimani, Taremi… Sousa voulait un 9 et a très mal pris le choix du club

On s’en serait douté par nous-mêmes, vu les déclarations désabusées du Portugais, hier en conf’ de presse, et la tournure du mercato d’hiver des Girondins de Bordeaux, mais les médias 20 Minutes et L’Équipe confirment évidemment que Paulo Sousa – dont les relations avec sa direction ne sont pas du tout « excellentes » comme dit par le président Frédéric Longuépée sur RMC cette semaine – a très mal pris le fait que les Girondins de Bordeaux n’aient pas fait l’effort de lui apporter un attaquant de pointe en janvier.

Pourtant, il y aura cru jusqu’au bout, lui qui avait fait savoir depuis longtemps qu’un ‘9’ était sa priorité pour l’hiver 2020. Mais, en ce 1er février, lendemain du marché hivernal, l’heure est à la « fracture » (terme utilisé par L’Équipe) entre Sousa et Longuépée. L’ancien technicien de la Fiorentina, du FC Bâle ou du Maccabi Tel-Aviv, touché par l’incapacité du FCGB à investir sur un poste prioritaire alors qu’il en avait eu l’engagement d’en haut, se poserait même des questions sur son envie de rester au FCGB plus loin que cette saison. Il est sous contrat jusqu’en juin 2022.

En fin de marché, ces derniers jours, Paulo Sousa a notamment appuyé le dossier Mehdi Taremi (Rio Ave), duquel les Marine et Blanc se sont rétractés après un accord pour une somme de 2.5M€ + des bonus. Le FCGB aurait aussi eu comme priorité d’obtenir un prêt d’Islam Slimani, l’attaquant algérien en froid avec l’AS Monaco dernièrement, que Sousa voulait déjà l’été dernier. Mais King Street avait « fermé les vannes », selon Clément Carpentier (journaliste pour 20 Minutes), même si elles ont été ouvertes pour faire venir Rémi Oudin et que la vente d’Aurélien Tchouaméni à Monaco plus l’économie du salaire de Jonathan Cafu, cédé en Arabie Saoudite, donnaient enfin une petite marge de manœuvre pour (ré)investir.

Ce mercato d’hiver 2020 des Girondins de Bordeaux a donc été un fiasco en interne, avec un coach qui n’a pas eu sa priorité et en tiendra rigueur à sa hiérarchie.