Stade, Sousa, Oudin, King Street : les mots de F. Longuépée, hier, pour C+
Au-delà de ses explications (peu convaincantes) sur les supporters, le président directeur général des Girondins de Bordeaux, Frédéric Longuépée, a répondu à des questions sur d’autres thèmes, dans un entretien de 5 minutes diffusé hier, sur Canal +.
Les propos de FL, qui a aussi (re)dit que l’actionnaire du FCGB, King Street, était là pour longtemps :
« Si Bordeaux est à sa place en Ligue 1 ? On a eu différentes opportunités pour être dans le Top 5, régulièrement, alors à nous de confirmer et d’être plus réguliers et performants. Le stade qui se vide ? Alors, si vous parlez d’affluence, on enregistre aujourd’hui une moyenne de 24 000 spectateurs par match, contre 21 000 la saison précédente. Donc ça veut dire qu’on progresse. La passion qui est moins là ? Ça prend du temps. Ce stade doit vivre sa propre vie, on doit pouvoir se l’approprier et on y travaille, pour en faire la maison des Girondins et recréer ferveur et engouement autour de cette équipe. On cherche à ré-ancrer le club dans la région et à se développer à l’international. Donc c’est un magnifique projet. Ce club a un des plus beaux palmarès de France.
(…) Les relations avec Paulo Sousa ? L’avantage avec Paulo, c’est qu’il dit ce qu’il pense, mais, dans le lot des questions, il a pu sortir de son champ de compétences à l’occasion d’une interview en particulier, à Sud Ouest. Si j’ai tenté de modifier l’interview ? Dès qu’un coach s’exprime sur des sujets liés à l’institution, il est important qu’on soit au courant et que l’on puisse aligner les discours. Je crois que c’est le cas dans n’importe quel club. Alors, nous nous sommes vus, je le lui ai dit, et il a parfaitement accepté. En ce qui me concerne, il n’y a donc pas de fracture.
(…) La politique sportive et les 10M€ investis pour recruter Rémi Oudin ? Si c’est un bon coup ? En tout cas, écoutez, c’est le prix à payer pour un joueur dont on estime le potentiel élevé. Puis, en dehors du Paris Saint-Germain, qui peut se permettre d’acheter un joueur confirmé à 80-100 M€ ? En ce qui nous concerne, nous souhaitons nous concentrer sur l’équipe, car la star c’est l’équipe, et sur la formation pour révéler les stars de demain. (…) Si King Street est là pour des années ? Quand on investit 110 M€ dans un projet, c’est qu’on y croit et qu’on est là pour s’inscrire dans la durée, oui. »
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