Stéphane Martin : « S’il n’y avait pas le Virage Sud… »

Questionné par SUD OUEST, le président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, s’est ENFIN ré-exprimé sur la situation, de plus en plus grave, que vivent les Ultramarines Bordeaux 87 – sans soutien du club pour leur défense… -, dont beaucoup de membres reçoivent de lourdes interdictions de stade avec obligation de pointer au commissariat les jours de match.

 

Cette vague de répression, qui fait suite aux actions de désobéissance civile des UB 87, ayant effectué des déplacements interdits (Nantes, Strasbourg et Marseille), pourrait donc remettre en cause l’avenir des ultras girondins et du Virage Sud. Cela peine Martin, qui ne souhaite rien de mal pour les Ultramarines, dont il reconnait l’importance et l’utilité. Mais on doute que les paroles du président ne calment les accusations d’abandon du FCGB sur ce dossier. Coincé entre ses supporters et les instances, le club au scapulaire n’ose visiblement pas prendre clairement partie en faveur de ses fidèles.

« Bien sûr qu’on est inquiet, car c’est une association qui est leader dans l’ambiance. S’il n’y avait pas le Virage Sud… On vient aussi au match pour l’ambiance, et l’ambiance à Bordeaux c’est le Virage Sud. C’est évidemment une situation que l’on regrette. Aucun doute sur le fait qu’on soit content et fier d’avoir un des cinq groupes de supporters français qui ont de l’impact et sont très dynamiques. On est triste de voir que ça se termine en gardes à vue et en interdictions de stade pour ceux qui vont encourager à Strasbourg. On espère qu’ils arriveront, malgré cela, à continuer de s’organiser. »

Aux dernières nouvelles, malgré le discours sympathique de Monsieur Martin, il n’y a plus de dialogue entre les UB 87 et la direction du club…