Stéphane Martin se réjouit du bon développement du foot féminin aux Girondins de Bordeaux

Pendant une dizaine de minutes, la semaine dernière, l’ancien président des Girondins de Bordeaux de mars 2017 à novembre dernier, Stéphane Martin, a été questionné par la team de l’émission radio ‘Girondins Analyse ‘ (RIG, podcast dispo ICI) sur plein de sujets autour du club au scapulaire et de son ex fonction ; dont… le développement du football féminin au FCGB.

Intéressé par ce thème, Stéphane Martin voit les choses avec optimisme pour le présent et l’avenir des FCGB Girls, même si, il y a encore quelques mois, la relégation a été frôlée :

« La fin de saison 2017 (sauvetage à la dernière journée, ndlr) est un miracle, sachant que le match nul à Paris est conjugué avec une défaite à domicile de Saint-Étienne contre Guingamp, et que le match d’avant on gagne à Marseille dans le temps additionnel. Et pour tout vous dire, à 4-5 journées de la fin je pensais qu’on était relégués puisque j’avais fait une gaffe avec une joueuse en lui disant ‘C’est pas grave, on repartira’. Mais oui, cette fin de saison est un tournant puisque si on retourne en Division 2 on doit repartir sur un autre cycle et on ne peut pas faire venir des joueuses importantes. L’histoire du football féminin à Bordeaux est très récente : la fusion avec Blanquefort se fait en août 2015, et pour la première saison jouée en D2 la montée n’était pas programmée. Ensuite, la première saison en D1 se termine par un miracle, et tout va très vite.

Cette saison, on est sur notre 4ème saison, et on a déjà une équipe dans le premier tiers de classement, grâce à des joueuses de haut niveau. Cela se fait petit à petit, avec des gens qui ont cru dès le début en ce projet, que ce soit Ulrich Ramé ou Françoise Brunet. Et aujourd’hui on a une équipe qui tient la route et qui jouera les premiers rôles. Le football féminin est déjà en plein boom. Aujourd’hui, c’est déjà la 4ème fédération de sport féminin je crois, avec plus de 100.000 licenciées. Ça m’avait frappé aussi, mais par exemple la finale de la Ligue des Champions Lyon – PSG avait eu plus de téléspectateurs que la finale féminine de Roland Garros, c’est une statistique qui claque je trouve. On en est qu’au début, c’est un sport agréable à suivre avec un niveau élevé et des caractéristiques évidemment un peu différentes que les garçons avec moins de contacts physiques, moins de vitesse, mais ça peut être aussi plus agréable pour apprécier le jeu. Cette saison, la diffusion de tous les matchs en intégralité et en direct a été lancée. On va avoir la Coupe du Monde en France à la fin de la saison, le football aux JO aussi, qui soulève plus d’enthousiasme chez les filles que chez les garçons. On en est qu’au début, mais c’est normal qu’un club comme les Girondins s’investisse dans cette discipline. Pour terminer, je rappelle qu’on a déjà entre 150 et 170 licenciées aux Girondins : donc dans la pratique de loisirs, le foot féminin progresse bien ! »