Stéphane Martin : « Le FCGB USA ? Une histoire avec Niša, pour faire connaître le club à l’étranger »

Il y a un mois, les Girondins de Bordeaux USA naissaient officiellement, grâce à un rapprochement entre les Girondins de Stéphane Martin et le club de Olney Girls 99 dirigé par Niša Saveljić, ancien défenseur du club, très investi dans ce projet.

A la fin de son entretien d’hier, sur GOLD FM, le président des Girondins a évoqué ce partenariat avec le club américain basé à Washington, devenu la filiale du FCGB en matière de football… féminin :

« Oui, c’est uniquement un club féminin pour l’instant, mais là ils vont essayer de développer un pôle masculin. Pour nous, l’idée et le fil directeur c’est de tenter un développement des Girondins à l’international, de faire connaître le club, via des échanges. Je pense que s’appeler ‘Girondins de Bordeaux’ est une chance car on se rend compte, surtout en habitant à l’étranger, qu la ville de Bordeaux est la deuxième plus connue de France, derrière Paris. Mais alors pourquoi ce club en particulier ? Parce que c’est une histoire avec Nisa Saveljic, qui est venu nous voir, pour nous présenter son projet. Là, c’est purement l’occasion qui a fait le larron. On a trouvé le projet intéressant, car le foot féminin est un vrai sujet pour nous, et on l’a vu avec un mercato très actif, aussi chez les filles… Alors quand, en plus, ça vient d’un vrai amoureux du club, comme ‘Nino’, on est sensible à l’initiative.

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Après, on ne va pas vous raconter d’histoire, c’est un tout petit club, mais il y a de la passion, de l’enthousiasme. Hier encore, Nisa m’envoyait des photos des jeunes filles lors d’un tournoi, et comme elles n’ont pas encore reçu les équipements officiels elles se se sont fait faire des maillots bleu marine avec ‘Bordeaux’ écrit en gros devant. Je trouve ça sympa, et on a envie de faire des choses avec ces gens-là. Après, c’est sûr qu’actuellement il n’y a pas beaucoup de licenciées : une soixantaine. Mais on y croit… Et ce n’est donc pas du tout pensé pour un rachat (rire). Par contre, il y a l’idée de faire plus connaître le club à l’étranger, d’avoir plus de supporters, de donner un écho aux fans des Girondins à l’étranger. On a d’autres projets à ce niveau, concrétisés récemment, avec des ambassadeurs du club, mais tout ça ce n’est que du plaisir. Vraiment que du plaisir.

Mais l’idée qu’il peut y avoir derrière, si ça se développe, c’est plus de mettre en place des échanges. Moi, j’ai un projet qui me tient à cœur, c’est de permettre à nos jeunes du centre de formation en échec sportif, pas pris dans des clubs pros – ou seulement de très modestes – mais bien formés et accompagnés au niveau scolaire, d’aller aux États-Unis. Plutôt que de les voir terminer en National 2, on pourrait leur ouvrir la porte vers les universités américaines, qui sont quand même une opportunité assez fantastique de continuer le sport de haut niveau tout en ayant un bagage universitaire, avec un diplôme qui vaudra mieux que de continuer dans le semi-professionnalisme en France, à bas niveau. Les revenus seraient supérieurs pour eux, et la possibilité de poursuivre les études c’est quand même super. Voilà donc un vrai projet, auquel je crois. Mais un rachat des Girondins à partir de ce partenariat avec le club de Nisa ; non… Car c’est vraiment le projet d’une rencontre, et surtout une affaire de plaisir. »