Un troisième intervenant dans la vente du club ?
Le communiqué de presse de Bordeaux Métropole sur la vente du club a sans doute eu une portée bien plus importante que celle imaginée. En effet, ce document, daté du vendredi 27 juillet 2018, révèle une information qui n’était jamais parue dans les médias jusque là : il y aurait eu une troisième partie impliquée dans la cession du FCGB. Une immense surprise, qui placerait également la firme King Street à la table des négociations, car : « cette cession entre dans le cadre des négociations entre Métropole Télévision (M6), GACP et King Street » indique la Métropole. Concernant King Street, cette entreprise de management et de gestion de placements, dont le siège social se situe à New York, posséderait à son actif 19 milliards de dollars.
Toutefois, il semblerait que sa tentative de rachat du club se soit soldée par un échec. En effet, au moment de citer les camps impliqués dans la passation de pouvoir, ce communiqué omet le nom de King Street (« A l’annonce par Métropole Télévision de la cession du FC Girondins de Bordeaux à la société General American Capital Partners (GACP)« ) pour ne parler que du fonds d’investissement GACP, derrière lequel KS se serait donc effacé (dans une possible association où GACP aurait pris la tête ?).
De plus, dans ce même document, Bordeaux Métropole précise « qu’elle n’a pas participé à ces négociations et n’a, en aucune matière, négocié le montant de la redevance d’occupation du stade qui lui est versé par les Girondins », prenant le contre-pied de rumeurs persistantes.
Enfin, Bordeaux Métropole a tenu à se montrer rassurante sur les garanties financières données par le fond d’investissement américain GAPC, en indiquant que le repreneur verserait le loyer d’occupation du Matmut Atlantique, « dans les mêmes conditions que celles du contrat initialement signé avec M6 ». Ainsi, alors que les négociations s’éternisaient sur ce point, on peut conclure de cette phrase que c’est GAPC qui a fini par céder devant l’intransigeance de la mairie.