Valentin Rongier : « On va aller à Bordeaux comme des morts de faim »
Dans le même type de discours que son nouvel entraîneur, Vahid Halilhodzic, le milieu de terrain Valentin Rongier (né et formé à Nantes, capitaine du FCN) est très motivé avant Bordeaux – Nantes, ce dimanche, pour la 9ème journée de Ligue 1.
Les mots de Rongier, en conf’ de presse :
« Le coach ? On ne le connaissait pas vraiment, que comme joueur, évidemment, et de réputation, car c’est quelqu’un dans le monde du foot. Mais on lisait des choses dans la presse… C’est loin d’être un dictateur, un tyran. Oui, il a ses méthodes, strictes, et c’est très carré, mais il reste très accessible. Par rapport à ce qu’on lisait, on est agréablement surpris. On le respecte car il connaît le foot, donc quand il parle on l’écoute, rien d’autre. (…) En allant faire match nul (1-1) à Lyon, la semaine dernière, on a montré qu’on était prêt à aller à la guerre pour le coach Cardoso, mais la direction elle a fait un choix (de s’en séparer). Nous, on est seulement des joueurs, et on se doit de tout donner, à 100%, quoi qu’il arrive, pas en fonction d’untel ou d’untel. Même si on est 19èmes (6 points), on sait qu’on donne toujours tout, qu’on court souvent plus que l’adversaire, donc c’est bien que mentalement on n’a pas envie de lâcher. A Lyon, on a montré qu’on n’était pas mort du tout. Nos manques ne sont pas dans l’état d’esprit. (…) Le nouveau coach vient pour redresser la barre, mais si on regarde le classement nous ne sommes pas du tout largués, on est encore loin de la catastrophe, ce n’est que le début de la saison. On peut vite remonter au classement et ça passe déjà par une victoire ce weekend, à Bordeaux.
(…) Vous savez très bien l’attachement que j’ai pour ce club, et donc que la confiance me soit renouvelée pour le brassard de capitaine me fait très plaisir. À moi, maintenant, de la rendre au coach. Vous avez entendu le discours du coach ? Sa philosophie, ce qu’il attend de nous, contre Bordeaux ou n’importe quelle autre équipe ? Il attend de nous des résultats, un état d’esprit. On va aller à Bordeaux comme des morts de faim. Et même si on n’a pas eu beaucoup de temps pour préparer ce match, on va essayer de mettre en place une tactique pour les gêner. Le coach veut qu’on donne tout, qu’on ne compte pas nos efforts, quitte à sortir du terrain parce qu’on est ‘morts’… Mais nous ne sommes pas un groupe de tricheurs, beaucoup sont prêts à se sacrifier pour le club et l’équipe, donc ça ira. Pas de problèmes. »