Vanessa Gilles : « Je ne suis là que depuis juillet, mais j’ai l’impression que ça fait toute ma vie »
Buteuse à une reprise, déjà, depuis son arrivée à Bordeaux, mais surtout vantée comme l’une des meilleures recrues de l’été, Vanessa Gilles, défenseure centrale au jeu rugueux et au profil athlétique, donne ses ambitions – personnelles et collectives – sur GOLD FM.
« Après les États-Unis et Chypre, vu que je suis aussi française, et avec la Coupe du Monde qui arrive en France, je voulais absolument rejoindre la D1. C’était ma priorité, mais avant tout pour des objectifs collectifs, avant les buts individuels. Et heureusement, j’ai parlé avec le coach, Jérôme Dauba, qui m’a introduit un projet qui me plaisait beaucoup, et les autres joueuses dont il m’a parlé, avec les recrues, les infrastructures, ça m’a excitée. En plus, Bordeaux, quand même, c’est un club et une ville qui parlent partout dans le monde, y compris au Canada. Alors j’ai sauté sur l’opportunité, je suis arrivée ici il y a quelques mois, et je ne peux pas me plaindre.
(…) Je ne suis là que depuis juillet, mais c’est drôle car j’ai l’impression que ça fait toute ma vie que je vis ici (rire) ! C’est peut-être à force d’être ici tous les jours… Avec le staff, les joueuses, les coaches, on s’entend très bien, on est tout le temps ensemble, on se rapproche de plus en plus, de semaines en semaines. (…) Ici, en Europe, le foot il est plus joli que de l’autre côté de l’océan (rire), où c’est plus physique – même si c’est très fort aussi – et il y a une vraie culture, donc c’est agréable d’être entourée par le foot. A Bordeaux, le projet est vraiment bon, toutes les recrues le diraient je pense, et même les joueuses qui sont restées. Moi, je ne voulais pas être dans une équipe se battant juste pour se maintenir, et là je crois qu’on peut viser le Top 4, se battre pour ça. Pour l’instant, vu notre début de saison, je ne dis pas que c’est encore concret, mais c’est une possibilité, et on va travailler pour continuer comme ça, rester dans le Top 4. La D1 française, c’est vraiment dur, tout peut se passer, et on le voit avec Montpellier, qui est 10ème (sur 12 équipes, NDLR) sur ce début de saison, alors qu’elles jouaient la Ligue des Champions avant. Il faut être prêtes à tout à ce niveau, que je découvre encore, contre Lyon ou contre Soyaux, qui vient juste de faire match nul contre le PSG. »