Wendel explique comment le coach Laurent Blanc a su changer le jeu de Bordeaux dès son arrivée
Autre sujet que Geraldo Wendel a abordé, hier soir dans l’émission ‘Girondins Analyse’ (radio RIG) : ses liens avec ses ex coéquipiers bordelais de la « belle époque ».
« Si j’ai encore des contacts avec Carlos Henrique, Fernando Menegazzo et les autres ? Oui, bien sur, mais aussi avec Jaro Plasil et Jussiê. On garde toujours des contacts, car tout ce qu’on a gagné en 2009, en étant une équipe presque imbattable, autour de Yo (Yoann Gourcuff) et de Marouane (Chamakh) ; avec Fernando Cavenaghi aussi ; ça fait qu’on se parle encore de temps en temps et qu’on se suit sur les réseaux sociaux, pour voir les actualités des uns et des autres. Ensemble, on a été une des plus grandes équipes de Bordeaux, quand même ! Et avec le coach Laurent Blanc, qui a remplacé Ricardo quand il est parti Monaco.
Lorsque Laurent est venu, à l’entraînement, la première chose qu’il a fait c’est de mettre le ballon par terre et de nous dire qu’il devait toujours rester sur le terrain, et au sol. Pour nous, c’était nouveau, parce qu’avant on n’avait pas cette habitude. Mais lui ne voulait plus qu’on dégage loin devant en jouant long sur Chamakh pour monter presser ensuite, comme sous Ricardo. Blanc a changé ça, au fil du temps, et on a de plus en plus joué au sol, et ça a marché petit à petit, en prenant dès le départ. La première saison, on a fini 2ème, et la seconde il a fait venir Yo et on est champion de France. On a fait 15 matches en gagnant à la suite ! Ce qu’il s’est passé lors du match avant, quand on perd 3 à 0 à Toulouse ? Le président Triaud ; qui est une personne formidable ; est venu nous voir dans les vestiaires, et il nous avait dit qu’il ne voulait que des victoires sur les 11 ou 12 matches restant. Cette histoire est totalement vrai (rire). On l’a pris un peu bizarrement sur le moment, mais à la fin…. (sourire) »