Wendel, Fernando, Henrique etc : le Top 5 des Brésiliens du FCGB de J. Bée
Nouvelle prise de parole, dans une vidéo sur Facebook, pour Julien Bée (journaliste de GOLD FM et co-auteur de plusieurs livres sur le FCGB), qui propose encore un nouveau Top 5 sur les Girondins de Bordeaux et leur histoire ; qu’il connait très, très bien.
Cette fois, il s’intéresse aux meilleurs Brésiliens passés par la Gironde (« Il y en a eu pas mal, surtout depuis les années 2000, venus soit directement du Brésil soit d’une autre équipe de France ou d’Europe, et malgré quelques flops il y a souvent eu des tops qui ont apporté quelque chose de particulier, même des joueurs reconnus mondialement« ) :
« Mon numéro 5, c’est Geraldo Wendel, qui a une particularité : c’est le joueur qui a marqué le plus de coups-francs directs de l’histoire de nos Girondins, même devant Zidane, avec 16 coups-francs. C’est le N°1 de l’histoire dans ce domaine. Il a joué 207 matches avec les Girondins de Bordeaux, pour 44 buts, dont ses 16 coups-francs entre 2006 et 2011. Wendel était un milieu de terrain longiligne, qui arrivait du Brésil et n’a pas mis trop de temps à s’adapter, car on a vu assez vite, et il l’a montré, qu’il allait être un joueur marquant. C’est Ricardo qui l’a fait venir, en 2006, il s’est vite adapté, et lorsque Laurent Blanc est arrivé il a su s’adapter là-aussi, rentrer vraiment dans ce collectif et ce groupe fort constitué par Blanc, pour aller chercher le titre. Il a gagné le championnat de France 2009, le Trophée des Champions, la Coupe de la Ligue, deux fois même, donc en termes de statistiques et de palmarès, Wendel fait partie des cinq brésiliens qui ont marqué l’histoire de notre club.
En N°4, je mets Fernando Menegazzo, qui reste dans nos mémoires même si ce n’était pas il y a si longtemps qu’il jouait, et qui est un peu le ‘jumeau’ de Geraldo Wendel. Non pas dans le jeu, mais car c’est un joueur qui est arrivé via Ricardo. Il était déjà en Europe, du côté de l’Italie, de Sienne, et il est arrivé à Bordeaux pour commencer à s’imposer assez vite. C’était un joueur relayeur du milieu, avec une belle qualité de passe, mais il était aussi un très bon récupérateur de ballons. 241 matches avec les Girondins et 25 buts, dont certains importants, contre Marseille et Paris. Et puis, sur la fin, avec les Girondins, il a eu à reculer en défenseur central et ce n’était pas si mal que ça non plus. Je le place dans ce Top 5, parce que les trophées sont importants et qu’entre 2005 et 2011 il en a remportés. C’est un joueur très important de l’histoire des Girondins et du côté des Brésiliens il a marqué vraiment ce club.
Pour le N°3 ; vous le connaissez bien lui aussi ! On a tous pleuré, lorsqu’il a quitté le club. Carlos Henrique a eu une carrière longue aux Girondins, ce même s’il compte moins de matches que Fernando Menegazzo : 208 matches pour lui, et 14 buts. Mais c’est parce qu’Henrique a eu pas mal de blessures et qu’il est aussi reparti au Brésil (pour se soigner) puis revenu à Bordeaux. Mais il est resté entre 2005 et 2014, cela fait beaucoup, neuf ans au club…. Donc on l’avait senti – et vu surtout – très ému lors de sa dernière conférence de presse, lorsqu’il a quitté le club. Puis il y a eu, évidemment, ce fameux but en finale de la Coupe de la Ligue, en 2007, face à Lyon, que nos amis des Girondins ont récemment remontré et qui nous a offert un titre. En plus, Carlos Henrique, c’est une personnalité solide. Sur un terrain, il n’hésitait pas à tacler, pas donner de la voix, et il n’hésitait pas, parfois aussi, à un peu chercher ! On l’a vu face aux Marseillais. Lui, pour le coup, il avait vraiment compris l’importance des Bordeaux – Marseille, et on voyait qu’il n’hésitait pas à donner son avis un peu tranché sur les réseaux sociaux, qu’il avait tendance à parler. D’ailleurs, encore aujourd’hui, lorsqu’arrive le choc Bordeaux – Marseille… Carlos Henrique, c’est un garçon qui avait donc complètement compris ce qu’étaient les Girondins de Bordeaux, cette Institution. Donc le mettre dans ce Top 5 de mes Brésiliens préférés des Girondins, ça me paraissait normal.
Mon N°2, c’est un joueur arrivé dans les années 60 : Carlos Ruiter. Il a marqué 58 buts en 145 matches avec les Girondins, ce qui en fait le Brésilien qui a le plus marqué pour Bordeaux dans l’histoire. ll est resté entre 66 et 72 et a marqué, aussi, par son élégance. Sauf que, à cette période, Bordeaux a souvent été 2ème. Un peu le Poulidor du championnat, avec des finales de coupe de France perdues, des 2èmes places en D1. Mais Ruiter, c’est vrai qu’il a marqué les esprits bordelais des supporters de l’époque, mais malheureusement il n’y a pas eu de titre(s) pour valider ça. Pourtant, il fait partie de cette grande histoire des Brésiliens aux Girondins et je souhaitais qu’il soit dans ce Top, où je le mets en N°2. De plus, l’homme était très sympathique et avait une aura particulière, faisant qu’il est resté assez longtemps au club, avant d’aller à Monaco si je me souviens bien.
Enfin, mon Top 1… Il peut surprendre, et on peut en débattre bien sûr ensuite tous ensemble en commentaires, mais en termes de statistiques, trophées et longévité, et bien c’est selon moi Jussiê le plus marquant. 251 matches, 45 buts, alors qu’il n’était pas attaquant de pointe mais avait tendance à beaucoup tourner et aussi à faire des passes décisives importantes. Il est resté de 2007 à 2016. Niveau palmarès, c’est simple : il a remporté tous les trophées nationaux français avec Bordeaux. Il a tout gagné. Et puis, l’homme, quelle gentillesse… Il a été critiqué par les supporters parfois, oui, mais il a toujours été droit dans ses baskets, mouillant le maillot des Girondins, et ça je trouve que – désolé ! – c’est un critère hyper important. Alors, même s’il n’a peut-être pas assez donné des fois, par nonchalance, quand on voit ses statistiques et les trophées gagnés on se dit qu’il mérite d’être dans ce Top 5, et même numéro 1 pour moi. Cela va en surprendre certains, oui, mais cet ancien de Lens, arrivé en 2007 après avoir déjà fait de belles choses dans le Nord, était vraiment un excellent joueur brésilien, qui marquait des buts ; dont celui contre Lyon en 2010 où il a mystifié toute la défense lyonnaise et Hugo Lloris à la fin. Et il a, aussi, été de toutes les campagnes européennes de l’époque, dont celle en 2010 avec un quart de finale de Ligue des Champions à la clé. Donc je pense que dans l’histoire avec un grand H des Girondins Jussiê est important, mais surtout dans celles des Brésiliens de Bordeaux. »
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