Benoit Costil : « Les Girondins de Bordeaux, c’est au dessus de nous tous »

Jouer avec le coeur

« Quand la dynamique est négative et qu’elle perdure, c’est un ensemble de choses qui va moins bien. On a le sentiment de faire les efforts, mais en fait on les fait mal, donc ça donne l’impression de ne pas mouiller le maillot, ou qu’on se cache. Sur le match de Rennes, on a joué avec le cœur : ceux qui étaient sur le terrain, ceux qui sont rentrés, et même ceux qui étaient en tribunes. C’était vraiment tout un groupe. Ça a été rare les matches à domicile cette année où il y a eu cette ferveur sur les dix dernières minutes. Ça criait dans les deux camps, c’était très dynamique. C‘est sûr que ça fait partie des choses sur lesquelles on doit s’appuyer contre Nantes, et sur les deux autres matches ensuite : l’état d’esprit, jouer avec notre cœur. Une fois qu’on a mis ça, déjà… Après, on n’occulte pas le fait de devoir s’améliorer dans plein de domaines, pour être meilleurs. »

Les barrages en tête

« On est frais même s’il y a deux matches de plus. On va s’accrocher. Ce sont des situations qui ne sont pas forcément évidentes, et qui durent aussi. Cela fait un petit moment que c’est un peu difficile. C’est une situation particulière dans le monde, et encore plus au quotidien quand vous n’avez pas les résultats escomptés, que ça se passe moyennement. Vous prenez les choses à cœur. On a hâte de se reposer, mais avant ça il y a une grosse mission et pour ça, même s’il peut y avoir un peu de fatigue, on va la surpasser. »

L’avenir du FCGB avant l’avenir de chacun

« Quand on en parle avec les joueurs, c’est un peu le discours que je tiens : la priorité, c’est Bordeaux. C’est de se sauver. Il se passera ensuite ce que devra se passer, que ce soit pour les joueurs, le staff, les dirigeants, tout le monde. Les Girondins de Bordeaux c’est au-dessus de nous tous. Faisons en sorte que le club soit en Ligue 1 et après, pour l’avenir des uns et des autres, il y aura le temps d’y réfléchir. Voir ce que nous on veut faire, ce que les nouveaux dirigeants voudront faire, s’il y a des nouveaux dirigeants. C’est rempli d’incertitudes. Il nous reste trois matches, faisons le travail, et après il y a toujours pas mal d’incertitudes. » 

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