Faut-il parier sur Bordeaux ?

Souvenons-nous : au moment de l’arrivée de l’entraîneur des Girondins Francis Gillot en juin 2011, il paraissait certain que mieux valait s’abstenir, surtout après  son coup de gueule suite à la défaite face à Saint-Etienne et l’élimination de la Coupe de la Ligue. 

En conséquence, la plupart des supporters préféraient soit, pour les plus cyniques, miser contre elle en attendant des jours meilleurs, soit s’essayer à  d’autres jeux. La crise économique s’ajoutant à  la crise bordelaise, peu auraient risqués de perdre de l’argent en pariant sur les Girondins : tenter d’en gagner autrement, par exemple au poker en comptant sur le code promotionnel d’Everest ou sur d’autres offres alléchantes, semblait autrement plus raisonnable. 
Ce genre de calcul était pourtant discutable : en effet, qui dit mauvaise dynamique d’une équipe dit grosse cote sur elle chez les bookmakers. La ferveur de certains supporters les aura d’ailleurs récompensés. Au moment où les Bordelais ont remonté la pente en dépit des pronostics, le virement de jolies sommes sur leurs comptes bancaires aura contribué à  leur enthousiasme. 
Depuis quelques temps, le vent a tourné. Avec encore une belle victoire 4-0 contre Lorient, permettant à  Bordeaux de se hisser à  la 2ème place du championnat, on peut dire que Gillot a su faire relever la tête de ses joueurs et des supporters. Désormais, les enjeux sont plus sûrs. Pour les parieurs, le revers de la médaille se situe au niveau des cotes : elles sont devenues nettement moins intéressantes. 
Entre des paris pour le moins spéculatifs lorsque les Girondins traversent le désert et des cotes infimes lorsqu’ils reviennent au tout premier plan, le seul moment opportun pour miser sur eux est à  la limite lorsqu’ils sont au plus bas, quand les cotes sont fortes. Cependant, c’est opposer la raison des parieurs au coeur des supporters. 
Au final, le meilleur conseil à  leur donner est de rayer Bordeaux de leurs enjeux incontournables et de préférer parier sur autre chose, ou encore de se mettre au poker.