Koscielny marque les esprits

En forme et sans langue de bois, Laurent Koscielny a livré en conférence d’avant match face à Metz, plusieurs faits marquants. Tirant à boulet rouge sur certains cas du groupe, empêchant, selon lui, le collectif bordelais d’être dans une dynamique positive pour aller chercher des victoires, le capitaine des Girondins est également revenu sur le contre-coup bordelais après un mois de janvier prometteur :

« À Nîmes, on a 75% du ballon après on a pas cette faculté à faire la différence. C’est un manque d’initiative et manque de confiance tout simplement. Quand vous êtes dans une spirale négative, c’est plus difficile de prendre le ballon, aller défier et gagner ses duels. Il faut mettre certainement plus de travail au quotidien pour retrouver un peu de positif. On sait que le bloc équipe doit être compact, c’est là où on a obtenu de bons résultats. Depuis le match de Lyon on va dire, en termes d’état d’esprit, ça n’a pas été suffisant pour aller chercher des points à l’extérieur et gagner face à Marseille. »

« Je pense que l’embellie a été faite aussi par nos prestations. Quand tu fais de belles prestations sur le terrain, il faut le noter. Tout le monde a été au diapason, ceux qui ont joué ont montré qu’ils étaient au niveau de jouer dans l’équipe. Après on a joué dans la suffisance et tu enchaines 1 puis deux défaites et le doute s’installe. Tu te poses des questions sur tes qualités, sur ce que tu donnes pour le collectif etc… et certainement qu’on en a fait beaucoup moins ces derniers temps.« 

« Il est certain que beaucoup de choses ont été dites sur certains joueurs qui ont été poussés vers la sortie mais qu’ils sont restés. Si tu n’arrives pas à les faire partir, ça arrive. Cependant, il faut bosser avec ceux qui en ont envie et ce n’est pas parce que tu es en fin de contrat que tu n’as pas envie d’aider le club. C’est gagnant-gagnant, si tu aides le club en faisant des bons matchs, en marquant, en faisant des clean-sheet, tu es aussi gagnant pour trouver un nouveau challenge à ta hauteur. Puis si tu n’as pas envie, on te met de côté et c’est fini. »