Les déboires capillaires et citoyens de Christophe Dugarry à Milan et Birmingham
On le savait déjà, la fin de carrière de Christophe Dugarry, au Qatar, ne lui a pas laissé un souvenir impérissable. Mais même dans son avant-dernier club, Birmingham City, le « paradis anglais » n’était pas si beau que ça. L’ex attaquant des Girondins l’a expliqué hier, dans « Le Vestiaire » (SFR Sport), parlant également de son passage au Milan AC, qui n’a pas été mémorable non plus, notamment à cause de… ses cheveux !
« On m’avait dit que Birmingham était la deuxième ville d’Angleterre, avec 5 millions d’habitants, ou même 10 je ne sais plus… Mais bon, j’avais des enfants qui étaient petits, et il fait nuit à 5 heures l’hiver, avec la pluie, donc quand les enfants se lèvent de la sieste et demandent ‘Papa, qu’est-ce qu’on fait ?’ ; et bah… ‘Va te recoucher’ (rire) ! Il n’y a ni la mer, ni la montagne, la bouffe est très moyenne, donc c’est compliqué. A moins d’aller au pub ! Là, c’est sûr, tu as plein d’amis… Mais enfin, bon, je n’avais pas grand-chose à faire. C’est compliqué l’Angleterre, hors de Londres.
(…) Au Milan AC, le président Silvio Berlusconi m’avait demandé plusieurs fois de couper mes cheveux. Au début, je pensais qu’il n’était pas sérieux, mais à chaque fois qu’il me voyait il ne me parlait que de ça… Donc au bout de quelques semaines je demande aux coéquipiers et ils me disent qu’il ne plaisante pas. Alors j’ai coupé un petit peu, mais ça n’avait pas suffi… Je crois que cela n’avait pas aidé mon intégration dans ce club, mais c’était étonnant.
Après, j’avais cru comprendre que mes cheveux longs faisaient peut-être trop ‘gamin’ par rapport à ma tête, pas assez viril, méchant… J’en sais rien, mais c’est ce que me disaient les autres, donc j’avais trouvé ça bizarre. Pourtant, dans l’équipe, je ne me souviens pas de toutes les coupes, mais certains avaient les cheveux longs, dont Paolo Maldini. Mais bon, je n’avais pas cherché à comprendre, car c’était top surréaliste pour moi. En plus, j’étais arrivé blessé, après l’Euro 96, sans trop jouer lors des 6 premiers mois car je m’étais fait opérer du genou. Je croisais à peine Berlusconi, je n’étais pas un cas important pour le club, mais enfin… J’ai coupé un peu mes cheveux, ce n’était toujours pas bon, et je suis parti six mois après. Il était quand même particulier Mr Berlusconi. »