Stéphane Martin : « Le jour où M6 voudra vendre, ils feront appel à une banque avant une personne »
Toujours pour le compte du journal L’Équipe, le président bordelais, Stéphane Martin, nie l’idée selon laquelle le timing de sa venue (en cours de saison) et son long passé dans le monde de la finance indiqueraient… une vente prochaine du club. Il se place donc dans le prolongement du discours tenu par M6, actionnaire des Marine et Blanc, via Nicolas de Travernost, son dirigeant.
« Dans la logique, un investisseur potentiel s’adresse au propriétaire. Or, je n’en ai vu aucun, zéro, donc j’en déduis soit qu’il n’y en a pas eu, soit que c’est resté à l’état embryonnaire, puisque, si le propriétaire ne donne ne serait-ce que le début d’une suite à une approche d’un investisseur, il est assez logique que l’investisseur vienne faire son audit dans la société cible. Dans la mesure où l’on a vu personne, j’en déduis qu’il n’y a pas eu de proposition, ou qu’il n’y a rien de sérieux. De toute façon, Nicolas de Tavernost est encore là pour trois ans, il a prouvé son attachement au club. Il n’y a pas, à ma connaissance, de désir effréné de vendre le club. Mais je n’en sais pas plus que vous.
Je ne pense pas avoir été mis à ce poste pour ces raisons-là. Le jour où M6 voudra vendre, ils feront certainement appel à une banque et donc à des banquiers, mais ce sera en tant que prestataires de services. Ils feront appel à une institution avant de faire appel à une personne. Ça n’a pas de sens d’embaucher un banquier à la tête d’une boite dans l’optique de la vendre. Même pour des questions de conflits d’intérêts : on ne peut pas être employé et partie-prenante d’un éventuel deal pour la société cible. Je comprends que mon passé de banquier puisse faire naître ce type de réflexion, mais ça ne correspond pas à la réalité. »