Jocelyn Gourvennec : « On a largement fauté et il faut accepter qu’on soit critiqué pour ça »
Emboîtant le pas à son capitaine, Jérémy Toulalan, le coach de nos Girondins, Jocelyn Gourvennec, est passé en salle de presse pour sa conf’ d’avant déplacement à Angers (1ère journée de Ligue 1), demain. Il revient d’abord, à nouveau, sur cette élimination honteuse de Bordeaux, dès les tours préliminaires de l’Europa League, par Videoton.
« Ce ne sont, bien sûr, pas des moments très agréables d’être éliminé comme ça. Après, je comprends les réactions et l’amertume de nos supporters, c’est quelque chose de logique. On le comprend aisément parce qu’on a fait une très grosse contreperformance, on n’a pas été présents au rendez-vous. On a largement fauté et il faut accepter qu’on soit critiqué pour ça. Mais il faut toujours que ça reste dans les clous. On est sur le terrain, on travaille, on construit notre saison… Là, il fallait discuter avec eux, avec les supporters. Le président Martin l’a fait, je l’ai fait, c’est normal. On se met à la place des supporters mécontents, et, encore une fois, c’est normal, mais il faut aussi se mettre à la place des joueurs qui ont le droit, quand on fait du sport de haut-niveau, de se rater, car ce n’est jamais quelque chose de volontaire. Les premiers déçus se sont nous : les joueurs, les gens du club, le staff…
Jeudi, nous n’avons pas été à notre niveau, à côté du sujet, dominés dans tous les secteurs, après avoir pourtant fait un bon match-aller, avec de la présence de notre part, où le manque de précision dans la finition nous a empêché de marquer plus de buts. Mais on se fait sortir par une équipe hongroise qui nous a marché dessus… C’est dur à vivre, mais on ne plus revenir dessus, et il va falloir vivre avec çà. Maintenant, on doit trouver les ressources pour exister à nouveau, repartir, car on attaque une autre compétition, la Ligue 1. Il faut retrouver la bonne continuité de ce qu’on a fait en 2017, car on ne reviendra plus sur ce mach de Videoton, cette élimination. Mais je crois que la vraie valeur de ce groupe c’est ce qui a été montré dans la préparation, et puis sur la deuxième partie de la saison dernière évidemment, et aussi lors du match-aller face à Videoton. On doit capitaliser là-dessus.
On avait beaucoup travaillé, notamment à la vidéo, sur les coups de pieds arrêtés, on était prévenu, on savait comment ça allait se passer et quels allaient être leurs axes : l’impact, le jeu long, les phases arrêtés, un peu de truquage aussi… mais on le savait très bien. On n’est pas surpris, on n’a pas su s’y adapter, maintenant il faut réagir.. »