Ali Benarbia : « Reprendre l’Algérie ? Je n’en ai pas encore les moyens, au niveau du coaching »
En conflit avec la FAF (Fédération Algérienne de Football) du temps où il était joueur, l’ancien N°10 des Girondins de Bordeaux en 1998-99, Ali Benarbia, ne compte qu’une dizaine de sélections avec les ‘Fennecs’. Mais il reste un supporter et un observateur de cette équipe nationale, qui a (encore) échoué à briller, malgré beaucoup de beaux talents individuels : en effet, battu hier par la Zambie, l’Algérie de l’ex bordelais Adam Ounas ne jouera pas le Mondial 2018 en Russie ; et Benarbia s’en est ému, sur RMC.
« Reprendre l’équipe nationale ? Je crois que tout supporter ou ancien serait intéressé, mais c’est tout un travail de fond avant, et d’abord avec un club qu’on récupère… Mais bien sûr que ça me plairait, énormément, sauf que je n’en ai pas encore les moyens, au niveau du coaching. Ce qui me plairait, là, ce serait quelque chose de plus plausible : ne pas changer 4 fois de sélectionneur, car ça ne rassure pas les joueurs, ce n’est pas bon, les cartes sont sans cesse redistribuées. On dit déjà qu’avoir un projet de jeu n’est pas évident, ni de garder le même groupe pour que ce soit fluide, mais si en plus on change tout le temps de sélectionneur c’est encore plus dur. En général, les joueurs algériens qui se retrouvent en sélection ont une joie de vivre, il se passe quelque chose, ils ne sont plus les mêmes quand ils revêtent le maillot vert… Mais là, au-delà du mercato, c’est un souci de non-continuité dans le travail. Aujourd’hui, qui peut dire le nom du sélectionneur de l’Algérie ? Personne… (Il s’agit de l’Espagnol Lucas Alcaraz, en poste depuis avril, NDLR) «