Julien Faubert : « J’ai découvert des gens qui marchaient aux règles »
De passage dans l’émission J+1 (Canal +), dont une équipe est allée à sa rencontre en Finlande, Julien Faubert s’est livré sur ce choix de fin de carrière et sur sa nouvelle vie :
« J’ai été assez surpris de la façon de s’exprimer des gens d’ici. Ils sont peu expressifs, ils ont vraiment du mal à extérioriser leurs émotions, mais après j’ai découvert des gens qui marchaient aux règles. C’est un peu robotisé mais ce n’est pas quelque chose de négatif. Je pense que c’est comme ça dans les Pays Nordiques, les gens sont comme ça, ils sont très gentils et savent te tendre leurs bras quand c’est nécessaire. […] Le premier sport ici, c’est le hockey, après on n’est pas embêté du tout ici. C’est très rare quand les gens vous arrêtent dans la rue. Dans la vie de tous les jours c’est un bon point, après, je suis quelqu’un qui marche à l’émotion et j’aime les ambiances. C’est dommage que le stade ne soit pas plein*. Qu’il n’y ait pas d’ambiances chaudes comme j’apprécie, c’est ce qui me manque le plus, d’avoir cette pression des supporters ; mais je le savais. Je m’en doutais en venant ici et ce n’est pas quelque chose qui m’affecte énormément. […] J’ai un ami anglais qui m’a mis en contacts avec le coach. On a discuté pendant une heure, une heure et demi, d’à peu près tout : du football, de la vie… Et après cette discussion cela s’est fait tout naturellement, j’avais décidé de travailler sous ses ordres et de venir ici pour apporter ma pierre à l’édifice du club. Je suis aussi quelqu’un qui aime les expériences, l’étranger, qui aime connaître d’autres cultures, d’autres façons de voir le monde et si ça doit même m’amener dans les pays d’Asie, honnêtement, pourquoi pas !«
Retranscription faite par nos soins
*lors du reportage de J+1, Julien Faubert et l’Inter Turku évoluaient dans une stade garni par 1.000 personnes.