Christophe Dugarry : « J’avais beaucoup de mal à me dire, le matin, que le programme c’était de courir »
Taxé, gentiment, d’avoir été un joueur fêtard (mais talentueux) par son ami et ancien coéquipier Bixente Lizarazu, l’ex attaquant des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, assume. Dans ‘Le Vestiaire’ (SFR Sport), il revient encore sur son caractère assez… dilettante :
« Si j’ai fait carrière, c’est bien que je courais… Quand même (sourire) ! Un peu de respect pour les anciens, s’il vous plait (rire) ! Après, je courais, mais j’étais obligé de le faire. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous autres (il s’adresse à Frank Lebœuf et William Gallas, NDLR), mais à un moment donné j’ai senti un changement dans le mode d’entraînement. Quand j’ai commencé aux Girondins, en étant tout jeune, à 17 ans, avec les Giresse, Tigana etc, et Aimé Jacquet comme entraîneur, on faisait encore des footings d’une heure ; puis j’ai vu une évolution. On a arrêté de faire ça, pour se mettre à faire des 200 mètres, des 300 mètres, des 400 mètres, des 800 mètres des ’15-15′. C’était beaucoup plus court. Et j’ai aussi eu ça en Italie, après. J’ai donc vécu cette évolution, et elle était horrible… Au Barça, j’ai aussi vécu une autre évolution, car on ne courait pas du tout : tout se faisait avec le ballon, mais à très haute intensité, pour travailler au niveau cardiaque. Mais moi, j’avais beaucoup de mal à me dire, le matin, après avoir demandé le programme au coach, qu’on allait courir. C’était horrible. »