Pierre Ménès, Sidney Govou et Alain Roche reviennent sur la mauvaise passe bordelaise
Sur le plateau du Canal Football Club, Sidney Govou, Alain Roche et Pierre Ménès sont notamment revenus sur la situation délicate des Girondins, qui se refusent pourtant de prononcer le mot « crise » :
Sidney Govou : « (Jocelyn Gourvennec positif après la rencontre, ndlr) C’était surtout par rapport au match d’Amiens, où c’était catastrophique. Là ils sont un peu mieux, avec un peu plus d’envie, mais ça reste léger, surtout offensivement. Dans les 20 derniers mètres, c’est là où ça se passe et il y a eu trop d’erreurs techniques. C’est donc assez compliqué. »
Pierre Ménès : « C’est pépère, c’est le Bordeaux qui m’énerve, et puis le président qui arrive et qui dit ‘Il n’y a pas de crise’. Non ça, de toute façon, il n’y a jamais de crise. Il n’y a jamais de crise à Bordeaux. »
Alain Roche : (sur la notion de crise) Ca dépend, quand tout va bien oui c’est un atout, mais quand ça ne va pas, non, il faut qu’on vous bouge un peu. Ce n’est pas fait par les supporters, ce n’est pas fait par la presse non plus. Cela doit se passer par le staff, par les joueurs. (Le message de Gourvennec, ndlr), cela n’a pas été suffisant. Bordeaux, ils ont 5 – 6 attaquants en tout, mais à part Malcom, il n’y en pas un qui marque : si ce n’est pas Malcom c’est Sankharé. De Préville ne marque pas, Mendy ne marque pas, Kamano ne marque pas*… Donc vous pouvez avoir le ballon, mais… si vous ne marquez pas, vous vous exposez, et comme on a une défense très basse, parce que lente aussi, elle s’expose forcément. »
Retranscriptions faites par nos soins
*2 buts et 4 passes décisives pour François Kamano, 2 buts pour Alexandre Mendy, 2 passes décisives pour Nicolas de Préville.